Test Sony Bravia 7 : elle fait l’essentiel, mais elle le fait bien !
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En 2024, Sony simplifie son catalogue Bravia avec trois nouvelles références seulement, dont la Bravia 7 qui ouvre un nouveau segment. Porte d’entrée la plus économique de cette gamme, elle ne s’appuie pas sur la technologie OLED, mais une dalle LCD avec un rétroéclairage mini-LED. Toujours ultra complète, mais bien moins chère que la Bravia X95, que vaut-elle pour regarder des films et jouer à la PS5 ? Réponse dans ce test complet.
En 2019, Sony a radicalement modifié son catalogue de smartphones. La firme japonaise est passée d’une dizaine de références par an à seulement cinq. Puis à quatre en 2020 et 2021. Puis à trois en 2022 et 2023. Et enfin à deux cette année avec le Xperia 1 VI et le Xperia 10 VI. Le but est évidemment de réduire les coûts et d’optimiser les ventes de chaque modèle, évitant ainsi qu’un Xperia en phagocyte un autre.
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En 2024, Sony reprend cette idée et l’adapte aux téléviseurs. Seuls trois modèles ont été lancés cette année, le reste du catalogue étant des modèles de 2023 qui n’ont pas été renouvelés. Les trois modèles sont la Bravia 9, la Bravia 8 et la Bravia 7. La première remplace l’exubérante Bravia X95L, flagship de la marque dotée dans la catégorie mini LED. La seconde remplace la Bravia A80L (successeur de la Bravia A83K), téléviseur OLED premium (mais tout de même en dessous de la A95L). Enfin, la Bravia 7 inaugure un nouveau segment.
Quel segment ? Les téléviseurs LCD mini-LED “premium, mais pas trop”. En effet, jusqu’à présent, Sony ne proposait la technologie mini-LED qu’à des prix élevés. Pour avoir moins cher, il fallait jusqu’à présent passer au Full LED ou à l’OLED. La Bravia 7 est donc une réponse à cette problématique financière. La réponse est-elle à la hauteur de l’enjeu ? Réponse dans ce test complet.
Prix et date de disponibilité
Le prix public conseillé de la Bravia 7 démarre à 2199 euros en version 65 pouces. À l’heure où nous écrivons ces lignes, la Bravia 7 est généralement proposée sous la barre des 2000 euros. Soit, au moins 200 euros de réduction. Son prix peut monter jusqu’à 3499 euros dans sa plus grande taille. La Bravia 7 est beaucoup moins onéreuse que la Bravia 9 qui s’appuie sur la même technologie d’écran. Et à taille égale, la Bravia 7 est également moins chère que la Bravia 8, un modèle OLED.
La Bravia 7 fait partie de la cuvée 2024 de Sony. Vous pouvez la retrouver aussi bien sur le site de Sony que chez la plupart des enseignes qui commercialisent des télévisions (Darty, Fnac, Boulanger, Cobra, Amazon, Carrefour, etc.). Le téléviseur se décline en trois tailles : 65 pouces, 75 pouces et 85 pouces. Si vous souhaitez un téléviseur de Sony de 55 pouces ou moins, il faut changer de technologie d’affichage (OLED ou Full LED). Les amateurs de « petites tailles » seront donc déçus.
Dans le catalogue de Sony, la Bravia 7 n’est pas le téléviseur le moins cher. Mais il combine un prix « modéré » (autour de 2000 euros) et une proposition modernisée. Parmi les alternatives intéressantes chez Sony, vous retrouvez deux modèles OLED : l’A80K et l’A80L, sortis respectivement en 2022 et 2023.
Chez les concurrents, vous plusieurs modèles vendus à des prix voisins. Tous ces concurrents ne proposent pas des dalles mini LED : la majorité est plutôt OLED. Chez Samsung, vous avez la QN95D. Chez Philips, vous retrouvez la 809 Ambilight. Chez LG, vous avez la C4. Chez Panasonic, la proposition équivalente s’appelle la Z80. Si vous êtes réfractaire à la technologie OLED, nous vous conseillons la C89B chez TCL, une télévision mini LED bien moins chère que la Bravia 7.
Avec la Bravia 7, Sony multiplie les offres commerciales et les réductions. Cunchyroll. PlayStation Plus. Amazon Music Unlimited. MUBI. Sony Pictures Core. L’occasion d’essayer de nouveaux services sans se ruiner.
Design
Démarrons ce test avec le design. La Bravia 7 reprend les us et coutumes de Sony avec un ensemble visuellement élégant et sobre pour s’intégrer au mieux dans le salon des utilisateurs. Le cadre est en aluminium avec une finition acier brossé. Il mesure 2 mm autour de la dalle et moins de deux centimètres sur les côtés. Il court tout autour de l’écran du téléviseur. La bordure inférieure est plus épaisse afin d’intégrer quelques éléments techniques au centre, notamment le micro et le capteur infrarouge.
Les tranches du téléviseur comptent quelques éléments intéressants. À gauche et à droite, vous retrouvez deux haut-parleurs (dont nous reparlerons plus tard). Sur la tranche inférieure, nous avons quatre emplacements pour les pieds, deux haut-parleurs, ainsi qu’un bouton central qui permet de contrôler quelques fonctions basiques de la télévision (extinction, volume, etc.) si vous n’avez plus de télécommande.
À l’arrière, nous retrouvons un châssis en polycarbonate avec plusieurs emplacements à gauche pour la connectique et le port CI+, ainsi que le connecteur du câble d’alimentation à droite. La Bravia 7 offre un profil plutôt typique des télévisions LCD, moins fin qu’un téléviseur OLED. La Bravia mesure au maximum 5,7 cm d’épaisseur, quelle que soit la taille de la dalle. Et, comme toujours, la Bravia 7 est plus épaisse en bas qu’en haut, puisque c’est sur la partie inférieure que vous retrouvez la majorité de l’électronique.
Les pieds sont fins et presque droits. Ils mesurent au centre 3 cm de large au centre (et un peu moins sur les extrémités). Selon votre diagonale d’écran, la profondeur des pieds s’échelonne de 34,5 cm à 47,4 cm. Des patins sont présents par défaut pour protéger votre meuble. Il existe deux positions : une centrale et une latérale (comme sur nos photos) : vous pouvez donc poser la Bravia 7 sur un meuble étroit (au moins 45 cm de largeur). La position centrale vous oblige cependant à poser votre barre de son sur le pied, ce qui n’est pas très pratique.
Pour chacune des deux positions, vous pouvez choisir la position basse, très proche du meuble, et une position haute. Cette dernière permet de surélever la télévision de 8 cm, offrant largement assez de place pour une barre de son que vous pouvez ainsi placer en arrière du téléviseur.
Connectique
Restons à l’arrière du téléviseur pour observer les différentes connectiques proposées. Elles sont situées sur le côté droit (quand vous regardez la Bravia 7 de dos). L’éventail de connexion répond à de nombreux besoins, même si elle n’est pas la plus complète. En haut, vous retrouvez deux ports USB-A, dont un port USB 3 pour brancher un disque dur externe pour enregistrer vos émissions. En dessous, vous avez une sortie audio compatible avec certaines enceintes.
Vous retrouvez ensuite quatre ports HDMI. Les deux du haut sont compatibles 4K, tandis que les deux du bas offrent quelques services complémentaires. Le port numéroté 3 est le seul à proposer la 4K à 120 images par seconde, la VRR et la fonction eARC pour contrôler finement le flux audio entrant et sortant de la télévision. Le port numéroté 4 est aussi compatible 4K @ 120 ips et VRR, mais pas eARC. En revanche, les quatre ports prennent en charge le mode ALLM.
Sous les ports HDMI, vous avez un port Ethernet pour brancher la télévision directement à votre box et ainsi éviter l’engorgement du Wifi. Enfin, tout en bas, vous avez deux ports pour le satellite et un dernier port coaxial. La Bravia 7 intègre plusieurs tuners : un premier pour les rares abonnés au câble, deux autres pour le satellite et deux derniers pour la TNT. Un seul élément est séparé de cet ensemble : le port CI+ (Common Interface) pour l’accès aux chaines payantes (comme Canal Plus par exemple).
Dans cette configuration, il nous manque peut-être deux éléments pour que la Bravia 7 soit complète. D’abord, une sortie optique que les mélomanes auraient certainement appréciée à sa juste valeur. Cette connectique était proposée auparavant. Et certaines barres de son Sony la supportent encore. Ensuite, un port USB déporté sur la tranche, facile d’accès, pour faciliter la connexion d’un disque dur externe.
Côté connexion sans fil, vous retrouvez les éléments habituels : un modem WiFi 6 tri-band et un capteur Bluetooth 5.3 (avec prise en charge des télécommandes, des casques et enceintes audio, manettes, claviers et souris), sans oublier le capteur infrarouge placé au centre de la bordure inférieure de la télévision. La Bravia 7 est naturellement compatible avec Google Cast, mais aussi Apple AirPlay, comme les années précédentes. Et si vous avez un iPhone, vous retrouvez la télévision dans l’application Maison. C’est pratique.
Télécommande
Observons maintenant la télécommande. Une télécommande qui ressemble beaucoup à celle de la Bravia X90L que nous avons testée en 2023. La répartition des boutons est identique, avec une simple croix directionnelle entourée par de raccourcis vers les principales fonctions de la télévision : changement de la source, menu Bravia et menu Android TV, changement de chaîne, contrôle du volume, etc.
Vous retrouvez également les touches caractéristiques d’Android TV, pour revenir à l’écran d’accueil, revenir en arrière ou encore appeler Google Assistant. La télécommande est pourvue d’un microphone placé au-dessus de la molette directionnelle. Les raccourcis vers les services de streaming sont toujours les mêmes : Sony Pictures Core (ex Bravia Core), Netflix, Prime Video, Disney+, Crunchyroll et YouTube. Notez l’inversion entre ces deux derniers.
Mais nous notons quelques changements intéressants. Certains importants. Et d’autres, plus symboliques. Dans cette seconde catégorie, nous retrouvons le matériau de la coque : il s’agit toujours de plastique noir. Mais il est ici recyclé. Vous pouvez distinguer les petites imperfections colorées caractéristiques. Autre changement cosmétique, Netflix n’est plus le seul service de streaming à bénéficier d’un logo en couleur : c’est aussi le cas des autres, s’ils en ont besoin. Seule exception : YouTube dont le logo reste tristement blanc.
Parmi les changements importants, nous retrouvons le rétroéclairage des touches. C’est vraiment très pratique le soir, si vous aimez vous plonger dans une ambiance cinéma. Ce n’était pas le cas avant sur les produits milieu de gamme chez Sony. L’ajout est bienvenu. Au dos de la télécommande, vous retrouvez maintenant un haut-parleur pour retrouver l’accessoire si vous l’avez égaré. Ça aussi, c’est vraiment bienvenu.
Toujours dans les changements importants pour l’usage, Sony abandonne enfin les piles pour alimenter la télécommande. Elle est maintenant dotée d’une batterie rechargeable. Pour lui redonner de l’énergie, un port USB-C est placé sur la tranche inférieure. La télévision est livrée avec un câble adapté que vous pouvez brancher sur l’un de ses ports USB-A.
Cette télécommande « premium » est compatible Bluetooth. Mais le téléviseur est également livré avec une seconde télécommande, beaucoup plus classique, fonctionnant sur pile et compatible infrarouge. Elle intègre un pavé numérique complet et les touches classiques. En revanche, pas de raccourci vers Netflix, ni micro pour converser avec Assistant.
Qualité d’affichage
Parlons maintenant de la qualité d’affichage en rappelant les forces en présence : nous avons une dalle LCD, accompagnée d’un rétroéclairage mini LED piloté par la technologie XR Backlight Master Drive. La fiche technique confirme que la dalle est compatible 4K avec un taux de rafraichissement qui peut monter jusqu’à 120 Hz. Pas de 144 Hz ici, mais ce n’est pas un défaut : (très) rares sont les jeux capables de tirer parti de cette fréquence. En revanche, nous retrouvons la technologie XR Clear Image pour améliorer la fluidité.
La Bravia 7 offre l’éventail habituel des profils colorimétriques : vif, standard, cinéma, professionnel et calme. Le mode jeu s’active automatiquement quand du contenu spécifique est affiché à l’écran ou qu’une console est branchée. Le meilleur mode est le mode professionnel, dont le Delta E atteint 1,4 et la température moyenne des couleurs est proche des 6200°. Le blanc est donc légèrement jaune. Le gamma E atteint 2,2, avec quelques irrégularités sur les gris très clairs.
La luminosité du téléviseur est bonne. Avec notre sonde, nous avons mesuré une luminosité manuelle maximale de 270 nits en mode professionnel et 420 nits en mode intense (le mode le plus lumineux). Notez que la luminosité maximale peut être bridée en activant l’un des modes économie d’énergie. En pointe locale, avec du contenu HDR et en mode automatique, la luminosité peut monter bien au-dessus : plus de 1800 nits. Les dalles OLED ne peuvent parvenir à des chiffres similaires.
Vous pouvez naturellement entrer dans les détails des réglages pour adapter le profil à vos goûts. Sony a légèrement modifié l’organisation du menu dédié aux paramètres vidéo et audio de la Bravia 7. Si les néophytes continueront de passer par les profils ou de laisser la télévision choisir les meilleurs réglages, les experts pourront modifier de nombreux paramètres, de la colorimétrie à la netteté, en passant par la luminosité ou les teintes.
Le téléviseur est également compatible HDR10, HLG, Dolby Vision, IMAX Enhanced et Netflix Calibrated. Certains de ces profils s’activent automatiquement, notamment les modes IMAX et Netflix. Si vous avez une PlayStation 5, la Bravia 7 peut gérer automatiquement son profil colorimétrique, en activant le HDR selon les jeux et en adaptant les couleurs selon les jeux. Vous avez deux modes dédiés à certains genres : les FPS et les RTS.
La Bravia 7 tire parti des qualités de la technologie LCD et du rétroéclairage mini LED. Outre la luminosité très élevée, la rémanence est également limitée : l’effet fantôme est ici réduit pour améliorer la qualité de l’image dans des scènes d’action par exemple. En revanche, la réflectance n’est pas idéale. Nous remarquons beaucoup de reflets sur l’écran, imposant à l’utilisateur de choisir judicieusement l’endroit où le téléviseur est placé dans le salon. Heureusement, la réduction de la visibilité est compensée par la luminosité assez élevée.
En outre, les angles de vision sont relativement serrés. La luminosité baisse considérablement pour les spectateurs qui ne sont pas directement en face du téléviseur. Enfin, le taux de contraste n’est pas infini, contrairement aux dalles OLED. Il atteint ici les 3810:1, ce qui est plutôt bien.
Interface
Une fois la télévision allumée, nous retrouvons l’interface Google TV que Sony utilise depuis plusieurs années. Elle est ici basée sur la version 12 d’Android et dispose des correctifs de novembre 2024. Cette interface conserve les mêmes bases que les versions précédentes avec un écran d’accueil principal s’appuyant sur une navigation verticale (pour passer d’un hub à un autre) et horizontale (pour parcourir chaque hub).
L’interface compte six onglets. « Pour vous » rassemble des recommandations pour tous les types de contenus. « Films » et « Series » vont recommander des contenus plus spécifiques, avec tous les genres représentés. Et vous pouvez renseigner les plates-formes auxquelles vous êtes abonnés. Attention, certaines recommandations vont au-delà de ces limites.
L’onglet « Applis » sert à retrouver les applications installées et, surtout, à en chercher d’autres sur le Play Store. C’est beaucoup plus pratique qu’auparavant. En appuyant longtemps sur une appli, vous pouvez l’ouvrir, la déplacer dans l’interface ou afficher plus d’information (ce qui permet de la désinstaller si vous en avez envie). « Bibliothèque » rassemble vos films et séries achetées sur YouTube. Et l’onglet Sony est un melting pot pour vous rappeler les offres associées à votre télévision, les films disponibles sur Sony Pictures Core, ou encore les promotions sur d’autres produits Sony (PS5, casque, barre de son, etc.).
Il y a trois menus de paramétrage disponibles dans cette version d’Android TV. Le premier est le menu d’Android TV, accessible en haut de l’écran, depuis la roue à côté de la loupe. Il y a aussi un raccourci sur la télécommande pour y accéder directement. Ce menu offre davantage de réglage que les autres. Le second menu est propre à la télévision : il apparaît en bas de l’écran en appuyant sur la clé à molette de la télécommande. Il sert à changer rapidement certains paramètres visuels et audio. Il intègre aussi quelques raccourcis vers le menu général.
Enfin, un troisième menu contextuel est accessible avec la touche « menu » de la télécommande. Ce menu contextuel est notamment disponible pendant le visionnage d’un film ou quand vous jouez. Le mode jeu de la Bravia 7 n’est d’ailleurs pas aussi étoffé que celui de Samsung, notamment. Mais, outre les basiques (luminosité, HDR, VRR, etc.), il inclut un mode double écran pour afficher YouTube et une application de jeu en streaming pour jouer avec une PlayStation 5 qui ne serait pas installée dans la même pièce.
La dernière version de Google TV installée sur notre unité de test inclut plusieurs nouveautés. Le système de recommandation peut utiliser l’intelligence artificielle pour afficher un résumé d’un film ou d’une série. Aussi, il est désormais possible de verrouiller un profil (notamment celui d’un adulte pour limiter l’accès aux utilisateurs les plus jeunes). On apprécie également l’arrivée en 2024 des thèmes « Décors d’intérieur », réponse aux collections artistiques proposées par The Frame chez Samsung. Ces thèmes remplacent, si vous le souhaitez, les fonds d’écran classiques de Google TV.
La télévision dispose d’un stockage de 32 Go. Ce volume est largement suffisant pour installer depuis le Play Store toutes les applications dont vous pourriez avoir besoin pour enrichir votre expérience audiovisuelle ou ludique. Il sera bien sûr insuffisant pour enregistrer des films ou stocker des vidéos. Pour cela, il y a le port USB 3.
La consommation électrique est globalement correcte. Elle affiche une classe énergétique D pour les modèles 67 et 75 pouces et une classe énergétique C pour le modèle 85 pouces. Officiellement, sa consommation est de 79 à 83 kWh pour 1000 heures de contenu standard et 124 à 135 kWh pour 1000 heures de contenu HDR. En veille, la consommation descend à 0,5 watt.
Audio
Finissons ce test avec l’expérience audio de ce test. La Bravia 7, quelle que soit sa taille, est équipée de quatre haut-parleurs répartis dans son cadre. Vous avez deux tweeters en haut des tranches latérales (un à gauche et un à droite). Et vous avez deux autres haut-parleurs sur la tranche inférieure. Chacun de ces quatre éléments dégage une puissance de 10 watts, pour une puissance conjuguée de 40 watts.
Le résultat de cette configuration est correct, mais un peu froid. Les médiums et les aigus sont globalement bien gérés. Mais les basses, prises en charge par les haut-parleurs du bas, sont plutôt absentes, la présence de la technologie Bass Reflex. Mais le résultat ne sera jamais aussi puissant, chaud et rond qu’avec une barre de son. Si vous en possédez une, la Bravia 7 est en mesure de combiner celle-ci avec ses haut-parleurs intégrés.
Technologie mini LED oblige, la Bravia 7 ne profite pas de la technologie Acoustic Surface Audio. Celle-ci utilise des actionneurs qui font vibrer l’écran pour simuler des haut-parleurs supplémentaires. Ici, ce n’est pas le cas. En revanche, la Bravia 7 est, comme beaucoup de Bravia, compatible Acoustic Center Sync, qui permet à la télévision de combiner ses haut-parleurs avec une barre de son et/ou un caisson de basse.
Notez que la télévision dispose aussi d’un outil qui adapte automatiquement le son à la volumétrie et la disposition de la pièce, pour un résultat certes meilleur, mais toujours pas à la hauteur d’un équipement supplémentaire. Côté codec, la sélection proposée par la Bravia 7 est complète : Dolby Audio, Dolby Atmos, DTS Digital, DTS HD et DTS X.
Alors, on achète ?
La Bravia 7 est une très bonne télévision, aussi à l’aise pour les films et les séries que pour les jeux vidéo. Elle concentre toute l’expérience de Sony, sans faire de grave concession. Son design est sobre et élégant. Sa télécommande est moderne. Son offre logicielle est complète. La colorimétrie est très bien respectée. La luminosité est élevée. En outre, le contraste est bon pour une télévision LCD. Elle pâtit de deux défauts : une réflectance élevée et un système audio intégré moyen. Heureusement, pour ce second défaut, l’achat d’une barre de son règle le problème.
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Même si la dalle n'est pas OLED, la Bravia 7 offre tous les avantages des télévisions de Sony. Connectivité complète. Colorimétrie respectée. Bonne luminosité. Bonne interface. Design sobre. Télécommande moderne. Quelques défauts obligent l'utilisateur à une certaine adaptabilité, notamment les reflets sur l'écran et les haut-parleurs.
- Le design sobre et efficace
- La télécommande enfin moderne
- La colorimétrie très bien respectée
- L'interface ultra complète
- La connectivité variée
- La complémentarité avec une PlayStation 5
- Le prix aussi élevé qu'une télévision OLED
- L'expérience audio moyenne
- La compatibilité 4K @ 120 Hz sur deux ports HDMI
- Les reflets très présents sur l'écran