Test Galaxy Watch4 : la montre connectée qui allie le savoir-faire de Samsung à l’écosystème de Google
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Avec ses nouvelles Galaxy Watch4, Samsung s’allie à Google pour doper ses montres connectées et rivaliser avec celles d’Apple. Composants haut de gamme, richesse applicative et design bien léché sont au rendez-vous pour convaincre. Pari réussi ?
Test réalisé par Alix Denoyers
Après la Galaxy Watch Active 2 de 2019 et une Galaxy Watch3 au design plus classique en 2020, Samsung renouvelle cette année sa célèbre gamme de montres connectées. Le constructeur a dévoilé au milieu de l’été sa nouvelle série, les Galaxy Watch4. Tizen tire à cette occasion sa révérence pour céder la place à Wear OS 3. Comme on a pu le découvrir en mai dernier à la Google I/O 2021, Samsung a choisi de renoncer, concernant les montres, à son système maison (qui compte pourtant parmi les plus efficaces), pour s’allier au géant de Mountain View. L’objectif est clair : pouvoir enfin rivaliser avec la star du marché, l’Apple Watch.
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La collaboration entre Samsung, qui apporte son savoir-faire dans le domaine des objets connectés, et de Google, reconnu pour la richesse de son écosystème, peut-elle suffire à contrer leur meilleur ennemi ? Pour répondre à cette question, nous avons testé la nouvelle Galaxy Watch4 qui fonctionne donc avec un Wear OS 3 mâtiné de One UI 3.0 – l’environnement pour smartphones de Samsung se décline aussi sur les montres – et qui est disponible en magasin depuis ce vendredi 27 août.
Prix et disponibilité
Le 11 août dernier, Samsung dévoilait ses smartphones Z Fold3 et Z Flip3 ainsi que la Watch4, la nouvelle mouture de sa montre connectée, proposée en 8 versions. La plus onéreuse, baptisée Watch4 Classic, avec son cadran rotatif physique, succède parfaitement à la Watch3 de 2020. La plus abordable, appelée tout simplement Watch4, avec son cadran rotatif numérique, tient plutôt de la Galaxy Watch Active2 de 2019.
Les deux montres sont proposées en deux formats et deux types de connectivité différents : 4G et Bluetooth. Alors que la Watch4 Classic est commercialisée de 369 euros à 449 euros (selon que l’on opte pour le format 42 ou 46 mm ou que l’on choisisse l’édition Bluetooth ou 4G), la Watch4 est, elle proposée à un prix bien plus abordable, de 269 à 349 euros (selon le format 40/44 mm ou la connectivité).
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C’est d’ailleurs le modèle le plus abordable – et aussi le plus compact et léger -, que nous avons évalué : la Watch4 40 mm Bluetooth, vendus 269 euros. Disponible en noir, argent ou or rose, cette Watch4 est livrée avec un bracelet sport assorti en silicone, mais Samsung propose également tout un lot de bracelets compatibles dans divers coloris (taille standard de 20 mm sur tous les modèles).
La période de précommande avec son lot de réductions est désormais terminée, mais les offres promotionnelles se poursuivent puisque pour tout achat d’une Watch4 (tous modèles confondus), 50 euros de crédit Google Play seront offerts ainsi que 50 euros de bonus de reprise (100 euros pour une Galaxy Watch). L’occasion de troquer sa vieille montre contre un tout nouveau modèle.
Fiche technique de la Galaxy Watch4 40 mm Bluetooth
Les Watch4 40 et 44 mm offrent strictement les mêmes fonctions et les mêmes caractéristiques à l’exception de leurs dimensions et de la capacité de la batterie. La version 44 mm intègre ainsi un écran de 1,4 pouce avec une batterie de 361 mAh. La Classic se distingue juste par un design plus élégant, en acier inoxydable, mais aussi un peu moins compact avec son cadran rotatif. Le bilan de ce test s’applique donc à tous les modèles de Watch4 pour ce qui concerne les fonctions et l’ergonomie logicielle proposées par Samsung.
Samsung Galaxy Watch 4 40 mm Bluetooth | |
---|---|
Dimensions | 40,4 x 39,3 x 9,8 mm |
Poids | 25,9 grammes (hors bracelet) |
Écran | 1,2 pouce Super AMOLED avec fonction « Always-On » |
Définition | 396 x 396 pixels |
Résolution | 455 ppp |
Système | Wear OS 3 + One UI Watch 3.0 |
Connectivité | Wi-Fi N 2,4 Ghz, Bluetooth 5.0, NFC, GPS |
Capteurs | Accéléromètre, baromètre, boussole, gyroscope, capteur de lumière ambiante, BioActive Sensor (cardiofréquencemètre optique, ECG, analyse de la Bio-impédance, mesures SpO2 et VO2Max) |
RAM | 1,5 Go |
Stockage | 16 Go |
Compatibilité | Android 6.0, iOS 9.0 ou version ultérieure |
Étanchéité | 5 ATM |
Audio | Microphone et haut-parleur |
Batterie | 247 mAh |
Autonomie annoncée | 48 h |
Recharge sans fil | Oui |
Matériaux | Boîtier en aluminium, bracelet en silicone |
Galaxy Watch4 : écran et design font mouche
Notre montre de test se pare d’une dalle Super Amoled de 1,2 pouce, digne du savoir-faire de Samsung en la matière. Avec sa haute définition de 396 x 396 points, l’écran circulaire de cette Galaxy Watch4 40 mm offre la plus haute résolution jamais atteinte sur une montre du constructeur coréen. Les couleurs sont vives et les textes parfaitement lisibles, y compris en extérieur.
La luminosité s’avère suffisante et s’adapte automatiquement à l’environnement ambiant grâce à un capteur intégré. Avec son verre Gorilla Glass DX+, la dalle bénéficie d’une protection contre les chutes et les rayures de dernière génération ainsi que d’un traitement antireflet. À l’instar du précédent modèle, l’affichage occupe une bonne partie de la façade, ce qui permet disposer d’un boîtier compact, qui gagne de plus en finesse (9,8 mm contre 10,9 mm d’épaisseur sur la Watch Active2).
Avec son design sage et élégant, ses dimensions très raisonnables et son poids plume d’à peine 26 grammes (48 g bracelet inclus), la Galaxy Watch4 se fait complètement oublier au poignet, même pendant la nuit. Le « petit » format du boîtier en aluminium convient de plus parfaitement aux petits poignets.
Le bracelet en silicone bénéficie pour sa part d’une attache classique à la fois pratique et discrète. Un trou supplémentaire aurait toutefois été souhaitable pour le resserrer sur les poignets les plus menus.
Les amateurs de personnalisation apprécieront les nombreuses versions disponibles, valables pour tous les modèles de Watch4 (vendues en option) pour adapter leur montre à leur goût. Dans le même registre, les nombreux cadrans que Samsung met à disposition des utilisateurs apportent la petite touche finale, d’autant plus que certains d’entre eux sont personnalisables. On peut ainsi modifier la couleur des fonds, des aiguilles, les activités à mettre en avant et même opter pour une signature personnalisée.
Format mini, équipement maxi
Malgré ses discrètes mensurations, la WATCH 4 40 MM bénéficie du même niveau d’équipement que ses grandes sœurs en 44 mm et en version Classic (hors batterie). Surtout, aucune fonction (ou presque) ne manque à l’appel. Précisons tout d’abord que Samsung a équipé ses montres de son tout dernier processeur, l’Exynos W920, finement gravé en 5 nm. Extrêmement puissant, il apporte à la Watch4 une réactivité et une rapidité de traitement remarquables, en complément d’un OS parfaitement optimisé, dont nous parlerons plus loin. Jamais nous n’avons eu à patienter lors de l’ouverture d’une appli tandis que la navigation est toujours restée bien fluide.
En plus de son superbe écran et d’une puce de dernière génération, la Watch4 voit sa capacité de stockage doublée (16 Go) pour le stockage des applis. Au sein de son boîtier étanche et résistant à la poussière (IP68 + 5ATM), on trouve une connectivité complète (Bluetooth, Wifi, NFC et même 4G pour ceux qui opteront pour cette version), un GPS intégré et une série exhaustive de capteurs, utile aux fonctions de santé proposées.
Les plus courants comme l’accéléromètre ou le gyroscope sont complétés d’un nouveau module « bioactive sensor », qui regroupe le cardiofréquencemètre optique, les électrodes nécessaires à la réalisation d’un ECG et à la pression artérielle (la fonction est disponible chez Samsung en France depuis le début de l’année) et aussi – pour la première fois sur une montre, un capteur de bio-impédance pour mesurer la composition corporelle. En dehors de son nouvel OS, c’est sans la fonction la plus novatrice de cette Watch4, qui rattrape non seulement son retard sur l’Apple Watch, mais propose aussi une fonction exclusive pour qui se soucie de sa santé.
Comme le proposent les balances connectées les plus sophistiquées, ce nouveau capteur livre en quelques secondes (sous réserve d’indiquer son poids) l'Indice de Masse Corporelle de l’utilisateur, son pourcentage de graisse moyen, mais aussi des données relatives à la masse hydrique, à la masse grasse ou par exemple au muscle squelettique. Il suffit pour cela de lancer la mesure et de placer le majeur et l’auriculaire sur chacun des deux boutons latéraux de la montre, sous lesquels sont placées des électrodes. À défaut de comprendre parfaitement ce que représentent ces données (Samsung fournit bien sûr quelques explications), l’intérêt est de voir évoluer les chiffres et donc de gagner en motivation pour aller dans le bon sens. Il ne faut pas voir ce capteur comme un véritable dispositif médical, mais comme une fonction de suivi de santé et d’aide à la remise en forme. D’ailleurs, la Watch4 ne manque pas de se rappeler à votre bon souvenir dès que vous restez statique trop longtemps.
WearOS et One UI : le combo gagnant ?
L’autre grande nouveauté de cette nouvelle Galaxy Watch, c’est donc son nouveau système d’exploitation conçu conjointement avec Google. Un changement surprenant dans la mesure où Tizen, présent sur les précédentes montres du constructeur, avait fait ses preuves, alors même que les montres sous Wear OS peinent toujours à convaincre.
Que les fans de la Galaxy Watch se rassurent, la nouvelle mouture de Wear OS, à découvrir en toute exclusivité sur les montres de Samsung, ne les déboussolera pas. Le constructeur a pris soin en apposant sa surcouche One UI Watch 3 sur l’OS de Google d’offrir aux utilisateurs une interface proche de ce qui existait auparavant. D’ailleurs, si Google met à disposition des Galaxy Watch une bonne partie de son écosystème et notamment un store plus étoffé pour mieux rivaliser avec l’Apple Watch, certaines applications s’effacent pour laisser la place à celles de Samsung.
Inutile de tenter d'obtenir des réponses de votre montre avec un « OK Google ». Elle ne répondra qu’à un « Hi Bixby » ! Pour payer avec la montre, ce sera Samsung Pay et pour les notes vocales c’est également l’enregistreur de Samsung qui est à la manœuvre ! Il est vrai que dans ce dernier cas, rien ne vous empêchera d’aller en télécharger un autre dans le Play Store installé sur la montre. En revanche, et c’est plutôt une bonne nouvelle, Samsung offre aux utilisateurs de sa montre le meilleur de Google, comme son magasin ou bien des applis phare comme Maps.
Le duo se montre extrêmement convaincant. Les interactions entre la montre et le smartphone sont fluides, la navigation dans les menus de la montre intuitive, les fonctions connectées suffisamment complètes et bien faites pour avoir envie de se passer de son mobile la plupart du temps. Même sans disposer de la version 4G (et à condition d’avoir son smartphone à proximité), on peut prendre ses appels directement depuis la montre (le haut-parleur et le micro intégrés assurent une qualité très correcte avec une puissance suffisante dans la plupart des cas) et envoyer des SMS très facilement ou même répondre à ses mails.
Un clavier prédictif est proposé, ainsi que des suggestions de réponses préformulées, mais le plus simple consistera à dicter vocalement un message qui sera automatiquement converti en texte. Un enregistreur est ainsi systématiquement proposé en complément du clavier – y compris, par exemple, pour les recherches dans le Play Store et il transpose par écrit vos propos avec rapidité et efficacité. On ne l’a coincé que sur une expression, mais le propos restait parfaitement clair.
La prise en charge des émojis est bien sûr, elle aussi, de la partie. Tout est mis à la disposition de l’utilisateur pour qu’il puisse gérer ses messages facilement et rapidement. On peut même « écrire » de façon manuscrite sa réponse à l’écran de la montre.
Du coup, on peut se demander ce que sera Wear OS sans Samsung. L’Assistant reprendra certainement sa place face à Bixby certes, mais la navigation sans One UI sera-t-elle aussi plaisante ? Il faudra patienter un peu avant de découvrir des montres sous Wear OS 3 pour le savoir.
En attendant, ce premier jet de montres Samsung sous Wear OS s’avère très prometteur, avec toutefois une ombre au tableau. Pour profiter pleinement de toutes les fonctions des Watch4, mieux vaut être équipé d’un smartphone Galaxy. Un simple smartphone Android ne permettra pas, par exemple, de profiter des fonctions d’ECG et de pression artérielle.
Une ergonomie convaincante… Qui se mérite
Comme Tizen avant lui, One UI pour Watch (en surcouche de Wear OS) apporte une ergonomie assez irréprochable au sein d’un design graphique des plus agréables. D’un simple glissement de doigt, on accède rapidement à tous les menus clés de la montre. Vers le bas, les raccourcis s’affichent, vers le haut, ce sont toutes les icônes des applications installées qui apparaissent. Vers la droite, on lit ses notifications, vers la gauche on affiche ses fonctions favorites sous forme de Cartes, sortes Widgets qu’on peut organiser depuis la montre ou le smartphone pour personnaliser sa Watch et gagner du temps). Ce qui est d’ailleurs très appréciable, c’est qu’on peut régler la plupart des paramètres directement depuis la montre, y compris les heures nocturnes pendant lesquelles on ne souhaite pas être dérangé. Samsung pousse même le confort à baisser automatiquement la luminosité de l’écran pour ne pas être ébloui dans la nuit, en cas d’allumage intempestif de ce dernier.
Il est possible de balayer ses Cartes d’un glissement de doigt pour les faire défiler ou d’utiliser le cadran rotatif cher aux aficionados de la Watch. Sur ce modèle, contrairement à la Watch4 Classic qui dispose d’une bague physique autour de l’écran, il s’agit d’une version numérique. On y prend assez vite goût grâce à un système de vibrations au passage de chaque carte, censé reproduire les crans de la version physique.
Deux boutons, en partie personnalisables sur le côté droit du cadran, aident aussi l’utilisateur dans sa navigation. Le bouton supérieur permet d’allumer/revenir au cadran principal (avec l’affichage de l’heure). En le pressant de façon continue, il lance Bixby auquel il est alors possible de poser une question ou de demander le lancement d’une tâche (chronomètre, minuteur, réveil, etc.). Le bouton inférieur permet pour sa part de revenir en arrière et avec un appui long donne aussi accès à Samsung Pay.
On apprécie également l’aisance avec laquelle on bascule de la montre au smartphone et vice versa, que ce soit dans le cadre des fonctions de communications ou lorsqu’on utilise Maps. Un itinéraire défini et débuté depuis la montre peut être poursuivi sur le smartphone et vice versa. Une application recherchée sur la montre puis installé, lancera automatiquement la recherche sur le Play Store du smartphone pour que les deux versions puissent se synchroniser. La montre devient une véritable prolongation de son smartphone qu’on ne sort presque plus que pour surfer ou regarder des vidéos.
Si Samsung a soigné l’ergonomie de sa montre, on regrette en revanche la nécessité d’installer plusieurs applications pour l’utilisation de la Watch4 : Galaxy Wearable pour mettre en route et paramétrer sa montre, Samsung Health pour le suivi des fonctions sportives et de santé, Samsung Health Monitor (disponible dans le Galaxy Store du mobile) pour profiter des mesures d’ECG et de tension… Cela fait beaucoup, même si l’utilisateur est relativement bien guidé pour réussir son installation.
Santé, sport, communication… Le plein de fonctions
Mis à part la fonction de mesure corporelle qui constitue la grande nouveauté de la Watch4, cette dernière évolue finalement assez peu par rapport aux modèles de 2019 et 2020. Il faut dire que les précédents modèles cochaient déjà plus ou moins toutes les cases que ce soit au niveau des fonctions sportives, de santé ou de communication. Samsung propose ainsi le suivi de dizaines d’activités sportives – y compris la natation puisque la montre est étanche -, les plus courantes bénéficiant d’une détection automatique de début d’activité. Pour le suivi du running, les données recueillies par la montre sont très complètes et bénéficient d’un tracé GPS très précis. Bien sûr, n’attendez pas de la Watch4 un suivi sportif aussi poussé que sur les spécialistes du genre comme les montres Garmin, mais le service rendu reste tout de même très complet.
De la même façon, la montre suit la qualité de votre sommeil avec cette année deux nouveautés : le taux d’oxygène dans le sang et la détection des ronflements (qui nécessite de garder son smartphone près du lit pour leur enregistrement), des mesures susceptibles de déceler un éventuel souci d’apnée du sommeil. Qu’il s’agisse de santé ou de sport, l’utilisateur pourra trouver sur smartphone dans l’application Samsung Health des rapports d’activités complets, y compris ses ECG et autres mesures de tension.
Parmi les autres fonctions intégrées à la montre, on trouve tout ce qui fait le succès des montres connectées du baromètre, à la calculatrice en passant par l’alarme. Il est aussi possible de faire sonner son smartphone si on l’a « égaré » chez soi ou de déclencher l’appareil photo du mobile depuis la montre (pour les utilisateurs de Galaxy). On retrouve également les habituelles fonctions de communication (notifications, prise d’appel, réception/écriture de SMS), déjà présentes sous Tizen.
La Watch4 dispose toutefois d’une nouvelle corde à son arc, les services Google comme le Play Store (bien mieux garni que le Galaxy Store) ou Maps qui n’ont pas à rougir face à un acteur comme Apple. La Watch4 est, de ce point de vue, riche de promesses. Télécharger des fonctions comme Spotify ou Adidas running ne prendra que quelques secondes, charge à Google d’enrichir son magasin d’applications !
SANS GRANDE SURPRISE, UNE AUTONOMIE DÉCEVANTE
En matière d’autonomie, les montres Samsung sous Tizen s’en sortaient mieux que celles d’Apple ou même celles équipées de l’OS de Google. En optant pour Wear OS, le constructeur perd sans grande surprise son avantage parmi les fournisseurs de montres ultra connectées et donc gourmandes en ressources.
Avec la Watch4 40 mm et sa petite batterie de 247 mAh, ne comptez pas dépasser les 30 heures d’autonomie. Et encore, en limitant les fonctions très gourmandes en ressources, comme par exemple le suivi d’activités avec GPS activé (marche, running, etc.) qui pourrait vous faire tomber sous la barre des 25h. Si cette autonomie vous chiffonne, mieux vaut sans doute opter pour l’un des modèles de Watch équipés d’une batterie de 362 mAh, comme la Watch 4 44 mm ou la Watch4 Classic 46 mm.
En dépit d’un écran un peu plus grand, elles devraient approcher les 48h d’utilisation. On est loin du confort offert par des constructeurs comme Huawei, Fitbit ou même Withings, mais c’est le prix à payer pour bénéficier d’un écosystème aussi complet que ceux d’Apple ou Google. Pour prolonger l’autonomie de la montre si c’est nécessaire, n’hésitez pas à suspendre certaines fonctions comme l’écran Always On ou à réduire la luminosité de la dalle. Quand il ne reste que 15% d’autonomie, vous pouvez également passer en mode d’économie d’énergie (qui suspend des fonctions gourmandes en énergie non stratégiques) pour prolonger la batterie.
Pour gommer un peu cet inconvénient, Samsung a aussi retravaillé sa copie en matière de recharge qui passe de 2h30 à environ 1h45 (selon nos mesures). Rien d’exceptionnel face à une Oppo Watch sous Wear OS, mais on peut ainsi espérer recouvrer quelques heures d’autonomie en laissant sa montre branchée sur le secteur quelques minutes.
Fournie avec une station de charge filaire, la Watch4 est également compatible avec la charge sans-fil. Si par chance votre smartphone bénéficie du partage d’énergie, comme le Galaxy S21, il vous sera possible de poser votre montre sur votre mobile pour lui redonner un peu de batterie. Pratique pour éviter la panne sèche en fin de journée ! Pour les autres, il faudra acheter une station de charge sans-fil Samsung.
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Malgré une endurance perfectible qui vient jouer les trouble-fête, la Samsung Galaxy Watch4 dispose de nombreux atouts pour séduire. En plus d’un design réussi et d’un écran irréprochable, elle offre toute la polyvalence qu’on est en droit d’attendre d’une montre connectée haut de gamme. Sans surpasser l’Apple Watch, elle dispose de solides arguments pour lui tenir tête, avec notamment une innovation importante dans le domaine de la santé, la mesure de la composition corporelle, en plus des fonctions désormais incontournables, ECG inclus. Ses fonctions de communication avancées (prise d’appel, gestion des notifications, réponses aux messages...), l’accès aux services Google (comme Maps) et la possibilité de télécharger des applications tierces depuis le Play Store lui apportent le petit plus qui manquait aux montres de la gamme pour s’imposer. Seul regret, pour bénéficier complètement des fonctions de la Watch4, mieux vaut être équipé d’un smartphone Galaxy.
- Excellente fluidité de navigation
- Richesse des fonctions connectées et applis de santé
- Écran Super AMOLED très réussi
- Design fin, léger et élégant
- Personnalisation poussée
- Magasin d’applications prometteur
- Autonomie décevante
- Pas de compatibilité avec IOS
- Des fonctions exclusives aux Galaxy