Revenge Porn : les sextos sont ils une pratique à bannir chez les adolescents ?

Les sextos, tout le monde en envoie. C'est la tendance du moment. Et si entre adultes consentants, ce mode de communication est, la plupart du temps, clair et sans ambiguïté, chez les jeunes, plus précisément, les ados, il peut constituer un vrai danger.

S'envoyer des sextos lorsqu'on est loin ou pour faire monter la pression avant une soirée en amoureux, c'est toujours plus fun qu'un simple SMS. C'est un moyen de faire monter l'excitation, ça peut aussi être une façon de créer un lien et de communiquer son attirance à l'autre mais chez les ados, tout n'est pas toujours si clair et pour la spécialiste Natacha Hennon, chez les jeunes, les sextos, ça peut aussi être un danger.

Sans trop s'attarder sur les impacts psychologiques de la relation amoureuse et sexuelle, Natacha Hennon nous expose, dans son dernier billet, les impacts des sextos chez les jeunes. En envoyant une photo de soi à connotation sexuelle par MMS, on prend aussi le risque d'être exposé. En France, le fait d'humilier ses exs en postant des photos d'eux dénudées ou sexuellement explicites sur la toile est passible d'une amende de 45 000 euros.

L'adolescent qui envoie cette photo de lui dénudée est amoureux, il a confiance en son partenaire mais il prend aussi le risque que cette photo soit exposée à la vue de tous. Et après une rupture, cette confiance peut rapidement être trahie et celui des deux qui aura été quitté n'hésitera parfois pas à poster des photos dénudées de son ex partenaire sur les réseaux sociaux ou ailleurs pour l'humilier. Une pratique bien connue qui a même un nom, le revenge porn.

Une pratique illégale et condamnable. Le mois dernier, celui qu'on surnommait le roi du revenge porn a été condamné à deux ans de prison. Quelques mois plus tôt, un jeune californien était, quant à lui condamné à 18 mois de prison ferme pour avoir également géré un site de revenge porn. Un nouveau fléau qui a suffisamment d'impact un peu partout dans le monde pour que certaines multinationales comme Microsoft s'y intéressent.

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