Neuralink recrute des volontaires paralysés pour ses premiers tests sur l’humain

Si vous souhaitez vous faire implanter une puce dans le cerveau, c’est le moment ou jamais de candidater chez Neuralink. L’entreprise d’Elon Musk vient en effet d’annoncer que le recrutement a commencé, en priorité pour les personnes paralysées.

neuralink conférence octobre
Crédits : Neuralink

Neuralink a longtemps été perçu comme un lointain fantasme de milliardaire. Mais tout s’est accéléré en 2023. Après plusieurs années de tests sur les animaux — qui lui ont valu de lourdes controverses suite à la mort environ 1500 singes, rats et autres cochons — l’entreprise d’Elon Musk a finalement reçu en mai dernier le feu vert de la FDA pour débuter ses essais cliniques sur l’être humain. Dans un billet de blog publié hier, celle-ci annonce que le recrutement vient de débuter.

La firme cherche en premier lieu des volontaires atteints de paralysie, afin de tester au mieux The Link, son interface cérébrale qui devrait permettre à son utilisateur, à terme, de contrôler certains objets par la pensée. Dans un premier temps, il s’agira surtout de réussir à déplacer un curseur de souris sur un écran ou d’utiliser un clavier, précise Neuralink dans son billet de blog. À en croire les déclarations de son PDG et l’avancement du projet, les premiers devraient donc avoir lieu d’ici la fin de l’année.

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Les premiers tests humains de Neuralink ne vont plus tarder

Il semble logique, en un sens, que Neuralink se concentre en premier lieu sur des patients atteints de paralysie, sa technologie pouvant en théorie grandement bénéficier à ces derniers. En offrant une solution pour interagir avec leur environnement sans mouvement, Neuralink pourrait en effet bouleverser la vie des personnes à mobilité réduite.

Mais l’annonce de ces essais cliniques sur l’humain soulève malgré tout la question de la sécurité, surtout après les révélations sordides qui pèsent au-dessus du projet. Neuralink l’admet lui-même : ces premiers tests visent entre autres à vérifier la sécurité du dispositif. C’est peu dire, donc, que l’on espère que les choses se dérouleront mieux que ceux s’étant déroulés sur les animaux.

Source : Neuralink


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