À en croire un article de The Nation, les milliards de dollars investis par la compagnie de Mark Zuckerberg dans le Métaverse l’ont été en pure perte. La réalité virtuelle à la sauce Meta est un ratage d’une ampleur monumentale.

Au début de l’année 2023, les dirigeants de Meta le clamaient devant les grands de ce monde lors du forum de Davos : « le métavers deviendra aussi essentiel un jour que les smartphones ». Six mois après cette déclaration tonitruante, force est d’admettre que ce jour n’est pas arrivé, et comme l’affirme Ryan T.Brown sur son compte Twitter, « le métavers n’est pas mort, il n’a jamais existé ».

Le Métaverse est un espace de réalité virtuelle où les gens peuvent interagir entre eux et avec des objets numériques en temps réel. Mark Zuckerberg croyait si fort en son potentiel qu’il l’avait présenté à l’époque comme l’Internet du futur. De toute évidence, à l’heure des comptes, Horizon Worlds, la réalité virtuelle à la sauce Meta, tient de l’accident industriel. Ce n’est même pas une exagération, tant les chiffres sont catastrophiques. Selon M. Brown, « un rapport récent montre que Horizon Worlds de Meta ne comptait que 38 utilisateurs quotidiens et n’a généré qu’un revenu total comique de 470 $ ».

Les chiffres le confirment, le Métaverse est un bide absolu

Le Métaverse tombe en disgrâce. Il n’y a pas si longtemps pourtant, tout le monde ne jurait que par lui. Selon The Nation, les plus grands cabinets d’architecture s’étaient engouffrés dans la brèche ouverte par Meta et annonçaient la création de « villes et de bureaux virtuels » décorés à coups de NFT et financés par des monnaies virtuelles. Ainsi, Microsoft et Meta s'étaient associés pour proposer Office et Teams en réalité virtuelle.

Peu après son lancement, les banques estimaient la valeur du Métavers à pas moins de 13 000 milliards $. Les plus grands instituts financiers estimaient que l’univers virtuel allait rapporter pas moins de 5000 milliards $ aux entreprises qui investiraient dans ce domaine. Meta semble passer à autre chose et se lance désormais dans d’autres projets probablement plus rentables. La compagnie vient ainsi de lancer Threads, un rival de Twitter, le réseau social d’Elon Musk qui bat de l’aile.