La catastrophe continue pour Tesla alors que son patron hurle au « terrorisme » dont il serait injustement victime

Tesla traverse une période sombre. Avec une baisse historique des ventes au premier trimestre 2025 et une vague de protestations visant directement son image, Elon Musk, PDG de l’entreprise, monte au créneau, dénonçant ce qu’il appelle des actes de « terrorisme national ».

Entre janvier et mars 2025, Tesla n’a livré que 336 681 véhicules, soit une chute de 13 % par rapport à l’année précédente, le pire trimestre depuis 2022. Cela malgré les promotions, financements à taux zéro et incitations. La demande pour son best-seller, le Model Y, a souffert en partie de l’attente de sa version actualisée. À cela s’ajoute une concurrence féroce, notamment du chinois BYD, dont les véhicules électriques plus abordables et innovants séduisent les consommateurs.

La situation est aggravée par une politisation croissante de la marque. L’association d’Elon Musk avec l’administration Trump et ses positions controversées ont suscité un rejet chez de nombreux consommateurs, en particulier parmi les acheteurs écoresponsables. Ce climat a contribué à des mouvements de protestation, allant de manifestations à des actes de vandalisme sur les véhicules et les infrastructures Tesla.

Musk contre-attaque

Face à la montée des violences, Elon Musk a qualifié ces attaques de « terrorisme national » et appelé les autorités à poursuivre les « généraux » qui financeraient ces actions. Ce week-end, des manifestations coordonnées ont eu lieu dans plus de 500 lieux liés à Tesla, avec des incidents allant de graffiti à des incendies criminels. Le FBI a même lancé une enquête pour traiter ces actes comme des menaces à la sécurité intérieure.

Musk a également critiqué les médias et des figures politiques, accusant certains de nourrir des attitudes hostiles envers son entreprise. Ses déclarations polarisantes, loin d’apaiser le débat, semblent toutefois alimenter le feu.

D’ailleurs, lundi matin, un incendie a ravagé une concession Tesla en périphérie de Rome, détruisant au moins 17 véhicules. Si personne n’a été blessé, les dégâts matériels sont considérables, et les autorités italiennes enquêtent sur l’origine des flammes. Bien qu’aucune piste ne soit écartée, y compris un incident électrique, la possibilité d’un acte criminel reste au centre des interrogations. Ce n’est pas un événement isolé : dans le nord de Rome, un autre incendie a détruit 30 véhicules, tandis que des Tesla ont été vandalisées dans des quartiers sensibles. En parallèle, plusieurs concessions en Italie, notamment à Milan, ont récemment été visées par des groupes environnementaux.


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