Facebook : la France exige une audition de Mark Zuckerberg sur les fake news

Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, est convoqué à une audition organisée par une Commission internationale que la France vient de rejoindre pour s'expliquer sur le rôle du réseau social sur la diffusion de fake news, mais aussi sur la protection des données personnelles des utilisateurs. Mais Mark Zuckerberg va finalement se défiler, laissant son cadre Richard Allan faire le sale boulot à sa place. 

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Crédit : Anthony Quintano / Flickr

Le Sénat nous apprend ce lundi 26 novembre 2018 que sa Commission de la culture, de l’éducation et de la communication rejoint la “grande commission internationale” rassemblant des parlementaires de plusieurs États à travers le monde : le Royaume-Uni, le Canada, le Brésil, l'Australie, l'Irlande, l'Argentine, la Lettonie, Singapour et enfin la France et la Belgique donc, les arrivants de dernière minute.

Facebook : la France veut aussi veut des explications de Mark Zuckerberg sur les fake news

Un rassemblement a lieu le 27 novembre 2018 à Londres afin “d’obliger Mark Zuckerberg à venir répondre aux questions devant les représentations nationales”. Au programme notamment, l'implication du réseau social dans la diffusion des fake news. “Les fake news sont une menace pour la démocratie. Il est donc légitime que Facebook rende compte aux représentants du peuple”, estime Catherine Morin-Desailly, présidente de la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat. Pas étonnant alors que le gouvernement travaille sur une loi Fake News qu'il veut absolument faire passer

Il s'agira également de revenir sur la problématique des données personnelles et sur le scandale Facebook-Cambridge Analytica, qui a “mis en relief les failles du dispositif de protection des données de Facebook”. Première défaite pour cette Commission internationale, le premier round qu'elle a organisé avec Facebook ne s'est pas déroulé comme prévu. Alors que Mark Zuckerberg était convoqué, celui n'a pas répondu présent à l'appel. A la place, c'est Richard Allan, l'un des responsables de la politique publique de Facebook, qui est envoyé à Londres pour s'expliquer.

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