Facebook est accusé de vider secrètement les batteries des smartphones

Un ancien employé poursuit la société mère de Facebook pour cette pratique son “test négatif”, qui consiste à vider les batteries des téléphones portables des utilisateurs afin de pouvoir tester certaines fonctionnalités des applications.

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Crédit : rokastenys / 123RF

Si vous avez déjà remarqué que votre batterie se vide anormalement vite lorsque vous utilisez l'application Facebook ou Messenger sur votre iPhone, ce n'est peut-être pas une coïncidence. En effet, selon un ancien data scientist de Meta, George Hayward, l'entreprise a la capacité de vider les batteries Android et iPhone des utilisateurs dans le cadre de ses tests internes d'applications.

Ce processus, appelé “test négatif”, permet aux entreprises technologiques de décharger secrètement les batteries du téléphone d'un utilisateur afin de tester les fonctionnalités d'une application ou des problèmes tels que la vitesse de fonctionnement de leur application ou la façon dont une image peut se charger, selon le spécialiste des données George Hayward.

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Hayward a travaillé sur l'application Messenger de Facebook, qui permet aux utilisateurs d'envoyer des messages écrits ou de passer des appels téléphoniques ou vidéo. Il déclare avoir été licencié par Facebook en novembre après avoir refusé d'effectuer des tests négatifs en raison de ses préoccupations concernant la sécurité des utilisateurs.

Il a depuis retiré sa plainte contre Meta, la société mère de Facebook, qui avait été déposée devant un tribunal fédéral de Manhattan, mais maintient ses allégations. L’ingénieur aurait vu des documents internes intitulés « Comment réaliser des tests négatifs réfléchis » comprenant des exemples des expériences menées, ce qui indiquerait que la société n’en serait pas à son coup d’essai.

Hayward aurait tenté de mettre en garde sa direction contre cette pratique « Cela peut nuire à quelqu'un ». Un manager aurait alors répondu qu'en nuisant à quelques-uns, on pouvait aider le plus grand nombre. « Tout spécialiste des données digne de ce nom sait qu'il ne faut pas faire de mal aux gens », a-t-il déclaré au New York Post. En effet, une personne victime des tests pourrait avoir besoin de passer un appel d'urgence, mais se retrouverait alors dans l’incapacité de le faire si son smartphone n’a plus de batterie.

Source : New York Post


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