Facebook avoue espionner les déplacements de votre souris

Facebook a avoué espionner les déplacements de la souris de ses utilisateurs. Dans un long document rédigé à l'intention du Sénat Américain, le réseau social le plus populaire au monde fait le point sur les données qu'il récolte sur ses utilisateurs. Ce témoignage officiel, long de plus de 500 pages, répond à un ensemble de 2000 questions et contient plusieurs aveux étonnants sur les pratiques de Facebook en matière de vie privée. 

Suite au scandale Cambridge Analytica, Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, a été convoqué par le Sénat Américain et plusieurs autres organismes officiels pour défendre les pratiques de son réseau social. N'ayant pu répondre oralement aux nombreuses questions du Sénat, du Congrès et du Parlement Européen, le dirigeant de Facebook a promis de revenir sur certaines zones d'ombres dans un document écrit.

Facebook surveille tout ce que vous faites avec votre souris

Dans le document, Facebook assure que ces données sont collectées pour des raisons de sécurité et permettent de définir s'il s'agit bien de vous ou d'un usurpateur. Le réseau social avoue aussi que ces informations servent à “mieux personnaliser le contenu et les publicités” qui vous sont proposés. Voici les données que Facebook collecte sur notre compte :

Facebook admet donc que son algorithme suit à la trace les mouvements de votre souris. L'analyse de ses mouvements permet à la firme de déterminer si vous êtes bien un être humain ou un robot. Grâce au suivi des mouvements de votre souris, le réseau social le plus populaire au monde peut aussi déterminer si votre fenêtre se trouve au premier plan ou à l'arrière plan de votre bureau. Bref, Facebook s'intéresse de près à la façon dont vous utilisez le réseau social.

Début 2018, Facebook a aussi avoué espionner les appels et les sms des smartphones Android. Plus récemment, Facebook a admis avoir laissé Huawei, Oppo et d'autres firmes chinoises récolter des données sur ses membres. Malgré ces scandales et les nombreuses accusations de “surveillance de masse”, Facebook attire de plus en plus d'utilisateurs.

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