Et s’il y avait de la vie sur cette lune de Saturne ? Des scientifiques ont fait une découverte capitale
Parmi les lunes de Saturne, l'une d'elle attire l'attention des scientifiques. Elle abriterait tout ce qu'il faut pour que la vie s'y développe. Une récente découverte donne beaucoup de poids à cette hypothèse.

Imaginez un astre où il pourrait y avoir de la vie extraterrestre ? Si vous venez de penser à la planète Mars, c'est normal. Elle est l'objet de toutes les attentions, surtout celle du milliardaire Elon Musk qui pense y envoyer des astronautes d'ici quelques années. Mais c'est oublier que notre univers regorge de candidats potentiels. Et pas la peine d'aller bien loin : notre système solaire en possède aussi. Parmi eux, la géante Saturne.
Ou plutôt les nombreuses lunes de Saturne. La planète elle-même étant constituée de gaz, elle n'a pas de surface solide sur laquelle poser le pied. En revanche ses lunes si. Il y a l'embarras du choix puisqu'à ce jour, on en a repéré 274, rien que ça. La plus connue est probablement Titan, sur laquelle une sonde européenne s'est déjà posée en 2005. Ce n'est pas elle qui nous intéresse ici cela dit. Au tour d'Encelade, sixième plus grosse lune de Saturne, de faire parler d'elle.
Cette lune de Saturne aurait tout ce qu'il faut pour abriter la vie
La surface d'Encelade est recouverte de neige. Près de son pôle sud, les astronomes ont observé des jets de matières particuliers. Un genre de geyser qui projette un mélange de petites billes de glace et de vapeur, parfois jusqu'à 9 600 km de haut. Sa source est un océan d'eau salée sous-terrain. La nouveauté, c'est que des chercheurs ont trouvé dans ce qu'ils appellent la “plume” des substances organiques, dont certaines pour la toute première fois.
Les données analysées proviennent de la sonde envoyée lors de la mission Cassini, arrêtée en 2017 après presque 20 ans de vol. Cela ne suffit pas à dire qu'il y a de la vie sur Encelade bien sûr. Par contre, ça montre que la lune de Saturne en possède les ingrédients : de l'eau, de la chaleur (il en faut pour créer un geyser) et des molécules organiques. Un bon début.
Source : Nature Astronomy

