Le monde des enchères vient d'être secoué par une vente pour le moins insolite. Un acheteur anonyme a déboursé la somme astronomique de 87 840 dollars (environ 80.000 euros) pour acquérir une chips Cheetos en forme de Pokémon.

Cette chips unique, surnommée « Cheetozard », mesure environ 7 cm de long et ressemble étrangement au Pokémon Dracaufeu. Mise aux enchères par la maison Goldin, elle a suscité un véritable engouement, passant d'une mise à prix de 250 dollars à son prix final de 87 840 dollars après 60 enchères. Le snack, désormais immangeable, est présenté sur une carte Pokémon personnalisée et conservé dans une boîte transparente.

L'histoire de cette chips hors du commun remonte à sa découverte entre 2018 et 2022 par une entreprise spécialisée dans les souvenirs sportifs. Depuis, elle a gagné en notoriété sur les réseaux sociaux, culminant avec cette vente spectaculaire qui a laissé de nombreux internautes perplexes, l'un d'entre eux commentant : « C'est un peu stupide ».

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Un phénomène qui dépasse la simple collection

Cette vente extraordinaire s'inscrit dans une tendance plus large où les objets liés à la franchise Pokémon atteignent des valeurs vertigineuses. Au-delà de la simple collection, ces articles sont devenus de véritables investissements financiers. Par exemple, une carte Dracaufeu de première édition a été vendue pour 418 000 euros en 2021, tandis qu'une carte Pikachu Illustrator a été proposée à 1 million d'euros sur eBay en 2023.

Le phénomène ne se limite pas aux Pokémon. En 2017, une chips Cheetos ressemblant au gorille Harambe, rendu tristement célèbre après avoir été abattu dans un zoo de Cincinnati, s'est vendue près de 100 000 dollars sur eBay. Ces ventes démontrent l'attrait croissant pour des objets uniques, même s'ils peuvent sembler triviaux à première vue.

L'engouement pour « Cheetozard » soulève évidemment des questions sur la valeur que nous accordons aux objets de collection et sur l'influence de la culture pop dans le monde des enchères. Alors que certains y voient une folie passagère, d'autres considèrent ces achats comme des investissements potentiellement lucratifs à long terme. Quoi qu'il en soit, cette vente restera dans les annales comme l'un des exemples les plus frappants de la fusion entre culture populaire, collection et spéculation financière.