Tinder se défend d’être une application pour le sexe facile

Tinder a fait une sortie médiatique remarquée cette semaine suite à la publication d'un article du magazine Vanity Fair. Sur son compte Twitter, le service de rencontre se défend d'être une application pour le sexe facile.

Dans son article intitulé “Tinder et l'aube de l'apocalypse de la rencontre” et publié dans le célèbre magazine Vanity Fair, Nancy Jo Sales n'y va pas avec le dos de la cuillère au sujet de l'application de rencontre. Selon elle, elle “tue la romance” puisqu'elle permet aux utilisateurs d'accéder à du sexe facile.

Un article qui n'a visiblement pas plu à Tinder qui a réagi par le biais de son community manager sur le réseau social Twitter. Le moins que l'on puisse dire c'est que Tinder veut se défendre de n'être qu'une application de sexe facile.

Visiblement, le community manager de Tinder en avait gros sur la patate puisqu'il a tout de même posté pas moins de trente tweets en apostrophant directement la journaliste Nancy Jo Sales.

Salut @nancyjosales, cette étude est incorrecte. Si vous êtes intéressée par une conversation factuelle, nous sommes là. – Tinder sur son compte Twitter –

Ça c'était pour l'entrée en matière. Tinder aurait pu se contenter de ce simple tweet mais on dirait bien que le silence de la journaliste a fait monter la pression. Ainsi il a multiplié les tweets dont voici un petit florilège.

Fait peu connu : le sexe a été inventé en 2012 lorsque Tinder a été lancé

La génération Tinder existe. Nos utilisateurs en sont les créateurs. Mais elle n’est pas du tout tel que vous la décrivez. Tinder crée des expériences. Nous créons entre les personnes des liens qui n’auraient jamais existé sans nous. 8 milliards à ce jour, en fait

Au lieu de ça, votre article a choisi un angle incroyablement biaisé, et c’est décevant. Mais cela ne nous dissuadera pas de bâtir quelque chose qui est en train de changer le monde

C'est à partir de ce moment seulement que la journaliste a réagi. Lasse de voir le service de rencontre s'acharner sur son travail, elle a également publié un tweet pour le moins piquant.

Pas clair : Suggérez-vous que les journalistes ont besoin de votre accord pour écrire sur vous ? – Nancy Jo Sales, journaliste pour Vanity Fair sur son compte Twitter –

Evidemment, le community manager n'en est pas resté là et a poursuivi son règlement de compte en public et toujours au nom de l'application de rencontre. Il a alors mis en avant le rôle que joue Tinder dans le monde entier pour rapprocher les gens même dans des pays où tout n'est pas permis, et donc où les coups d'un soir ne sont pas concevables.

Parlez à nos utilisateurs en Chine et en Corée du Nord qui parviennent à rencontrer des gens sur Tinder alors qu’ils n’ont pas Facebook.

Discutez avec la journaliste au Pakistan qui a écrit juste hier sur le fait de trouver quelqu’un sur Tinder dans un endroit où l’homosexualité est illégale.

La possibilité de rencontrer des gens à l’extérieur de votre cercle de proches est une chose très puissante.

Après cette affaire qui a fait le tour du monde, la direction de Tinder a fini par prendre les choses en main. Elle s'est excusée auprès de la journaliste Nancy Jo Sales et du magazine Vanity Fair. L'argument mis en avant pour justifier une telle réaction était que les salariés de Tinder étaient passionés par leur travail.

Ils ont tout de même ajouté qu'ils étaient tristes de constater que Vanity Fair n'ait pas vu plus d'aspect positifs dans leur application de rencontre. Et vous alors, utilisez-vous Tinder ? Pensez-vous que le Vanity Fair a vu juste ?

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