Facebook, Instagram et WhatsApp sont inondés d’arnaques, Meta veut punir les pirates

Meta, anciennement connu sous le nom de Facebook, a déclaré lundi qu'il avait lancé une action en justice à l’encontre des personnes à l'origine d'un système de phishing visant à voler des noms d'utilisateur et des mots de passe sur ses plateformes.

Réseaux sociaux
Crédit : Unsplash

Meta a intenté une action en justice fédérale devant un tribunal californien afin de mettre fin aux arnaques au phishing (ou hameçonnage) qui incite les utilisateurs à partager leurs identifiants de connexion avec de faux sites web pour Facebook, Messenger, Instagram et WhatsApp. Récemment, c’est l’arnaque « c’est toi sur cette vidéo ? » qui a beaucoup fait parler d’elle sur les réseaux sociaux.

Meta a déclaré que le volume de ces attaques de phishing a augmenté depuis mars 2021 et qu’elle avait depuis suspendu des milliers d'URL vers les sites de phishing. Le système de phishing aurait impliqué la création de plus de 39 000 sites web usurpant l'identité des pages de connexion de tous les réseaux sociaux de l’entreprise américaine. Ces sites persuadent ensuite les victimes de saisir leurs informations sensibles, telles que leurs mots de passe et leurs adresses électroniques, mais il ne s’agit bien sûr pas des sites officiels des sociétés.

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Meta prend des mesures pour limiter le phishing sur ses plateformes

Jessica Romero, directrice de la plateforme et des litiges de Meta, a déclaré que « les rapports d'attaques de phishing ont été en augmentation dans l'ensemble de l'industrie, et nous prenons cette mesure pour découvrir l'identité des personnes à l'origine de l'attaque et mettre fin à leur comportement nuisible ». Cependant, les coupables ne seraient pas aussi simples à retrouver.

En effet, « dans le cadre de ces attaques, les pirates ont utilisé un service de relais pour rediriger le trafic Internet vers les sites de phishing de manière à masquer leur infrastructure d'attaque. Cela leur a permis de dissimuler le véritable emplacement des sites de phishing, ainsi que l'identité de leurs hébergeurs en ligne et des pirates », a ajouté Jessica Romero.

En plus du phising, Meta lutte également activement contre l’espionnage. Récemment, l’entreprise a suspendu 1500 comptes Facebook exploités par une « entité inconnue » qui étaient destinés à espionner des journalistes, des opposants politiques ou encore des médecins dans plus de 100 pays.

Source : Meta


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