Des étudiants ont triché à un examen avec ce gadget digne de James Bond, ChatGPT peut aller se rhabiller
Plusieurs étudiants ont été arrêtés pour suspicion de tricherie lors d'un examen. L'appareil retrouvé sur l'un d'eux est impressionnant d'ingéniosité. Un agent secret ne le renierait pas.

À une époque pas si lointaine, les étudiants inscrivaient des antisèches sur leur gomme, un petit bout de papier caché dans le creux de sa main, l'intérieur de la trousse… Une époque révolue depuis l'avènement de ChatGPT et consorts, capables de faire les devoirs à notre place. Et n'allez pas croire que c'est une vue de l'esprit : tricher à l'aide de l'IA est un phénomène tellement important que tous les moyens sont bons pour l'empêcher.
Face à ces restrictions de plus en plus sévères, la solution la plus évidente serait de réviser suffisamment pour ne plus recourir à la triche. Trop simple pour Wang Likun, étudiant chinois de 27 ans. En mai dernier, il est arrêté à Tokyo au Japon pour s'être présenté à l'examen du TOEIC (une évaluation du niveau d'anglais) sous une fausse identité. Les autorités découvrent qu'il cachait également un micro sous sous masque facial et qu'il portait des lunettes connectées. Mais ces appareils servant sans doute à tricher n'étaient que la partie visible de l'iceberg.
Ce gadget hallucinant a failli permettre à des étudiants de tricher sans se faire prendre
Les autorités japonaises ont également saisi un micro aimanté à conduction osseuse de la taille d'un grain de riz. Invisible une fois glissé dans l'oreille, on le retire à l'aide d'une tige en métal. Un pendentif associé dissimule un émetteur capable de connecter le micro à un smartphone en Bluetooth. Likun possédait aussi une vidéo expliquant comment fonctionne le dispositif. Vous pouvez la voir dans le post X (Twitter) ci-dessous.
中国人留学生が他人に成り済まし、英語能力試験「TOEIC」を受験していた事件で、カンニングをしたと疑われる受験生が、米粒大の骨伝導イヤホンを使用していたことが22日、警視庁国際犯罪対策課への取材で分かった。(警視庁提供)【時事通信映像センター】
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— 時事通信映像ニュース (@jiji_images) July 22, 2025
D'après les premières avancées de l'enquête, il semble que Wang Likun soit lié à un réseau de triche organisé, fort d'environ 15 personnes désormais dans le viseur de la police nippone. On suppose que ces derniers étaient équipés du collier et du micro miniature tandis que Likun donnait les réponses à l'examen grâce à celui qu'il dissimulait sous son masque. Ironiquement, le médaillon représente un porte-bonheur. Disons qu'il n'a pas bien fonctionné.

