De plus en plus de gens utilisent l’IA au travail et il y a deux bonnes raisons à ça
Un récent rapport révèle que l'usage de l'IA au travail a grimpé en flèche en l'espace de quelques mois. Les effets sur les salariés sont multiples, mais deux se démarquent particulièrement.
L'intelligence artificielle est plus que jamais une technologie ambivalente. D'un côté, on ne peut nier son incroyable praticité, que ce soit pour les tâches de la vie quotidienne ou un usage plus poussé comme la recherche scientifique. De l'autre on la regarde d'un très mauvais œil alors qu'elle est en train de prendre la place de nombreux salariés humains. Un phénomène qui ne va pas aller en s'arrangeant puisque l'ONU prévoit que l'intelligence affectera 40 % des emplois d'ici quelques années.
Malgré cet impact certain, énormément de personnes se servent de l'IA professionnellement, au point parfois de ne plus pouvoir s'en passer. Le dernier rapport de Salesforce révèle d'ailleurs que leur nombre explose. Basé sur les réponses de 5 000 employés de bureau dans différents pays du monde, dont la France, il montre qu'en à peine 6 mois, le nombre de salariés se servant de l'intelligence artificielle au travail tous les jours a augmenté de 233 %.
L'usage de l'intelligence artificielle au travail grimpe, les salariés en redemandent
On note que quel que soit le pays concerné ou le secteur d'activité, la raison principale évoquée pour se servir de l'IA au travail est sa capacité à fournir rapidement des informations, éliminant le besoin de recherches approfondies. Viennent ensuite la possibilité d'automatiser les tâches répétitives, ce qui libère du temps pour des choses plus complexes, et la facilitation des “brainstroming” afin de trouver des idées.
Quel impact cela a-t-il sur les utilisateurs ? Et bien ils sont tous positifs. Comparés à celles et ceux qui délaissent l'IA, les salariés qui s'en servent disent avoir une “très bonne” productivité (64 %) et une “très bonne” satisfaction au travail (81 %). Deux aspects qui à eux seuls pourraient convaincre les récalcitrants.
L'étude montre aussi que 96 % des interrogés ont recours à l'IA pour des tâches qu'ils n'étaient pas capables d'accomplir eux-même, faute de compétences. La technologie n'est donc pas uniquement là pour remplacer l'homme, mais aussi pour l'aider à gagner en savoir-faire. Reste à savoir si cela suffira pour éviter “l'apocalypse emploi” annoncée.