Clap de fin pour ces centaines de sites de streaming sportifs illégaux, la justice s’en empare discrètement

Sans tambour ni trompette, le gouvernement américain a saisi des centaines de sites diffusant illégalement des rencontres sportives. Un coup de filet massif qui met surtout à mal les adresses utilisant un certain nom de domaine.

Sites streaming sportifs pirates saisis
Crédits : 123RF

Il fut un temps où le piratage se résumait surtout à télécharger un film pour lequel on ne souhaitait pas payer une place de cinéma. La pratique est encore d'actualité aujourd'hui, mais une autre est devenue majoritaire au fil des années : les retransmissions en direct illégales. Sans surprise, les rencontres sportives sont largement représentées dans le monde du streaming pirate. Regarder la plupart des grandes compétitions demande en effet de s'abonner à une chaîne ou un bouquet payant.

Ce n'est pas pour rien que les ayants droit tels que Canal+ et beIN Sports luttent activement contre le phénomène. Nos voisins espagnols sont également très actifs sur le sujet, LaLiga allant même jusqu'à demander l'interdiction de services pourtant indispensables au bon fonctionnement d'Internet. À côté de ces actions qui font souvent parler d'elles, les gouvernements de divers pays agissent dans l'ombre, comme c'est le cas des États-Unis tout récemment.

Des centaines de sites de streaming sportifs pirates tombent entre les mains de la justice

Le 10 février dernier s'est tenu le Super Bowl, le plus gros championnat de football américain du pays. On se doute que les diffusions pirates explosent à ce moment-là. La justice s'est emparée de l'occasion pour opérer un grand coup de filet en toute discrétion, et elle a réussi. Plus de 200 sites illégaux ont été saisis, parmi lesquels Acestream, Buffstream, Crackedstreams, Methstreams, StreamEast et Totalsportek, pour ne citer que les plus connus.

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La particularité de ces adresses est leur extension en .dev, gérée par Google. C'est sûrement ce qui a permis une action globale aussi rapide, la firme de Mountain View pouvant facilement agir à ce niveau. Le propriétaire des sites concernés est désormais le Centre national de coordination des droits de propriété intellectuelle américain (l'IPR Center). Au moment de publier cet article, aucune déclaration officielle n'a eu lieu.

Source : TorrentFreak


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