Cette startup mise sur une solution radicale pour mettre fin aux attaques par ransomware
Les attaques par ransomware font perdre des millions aux entreprises chaque année. Une jeune société du Royaume-Uni pense avoir trouvé la parade. Son idée repose sur une méthode simple mais radicale.

Les cyberattaques se multiplient dans le monde, touchant aussi bien les particuliers que les grandes entreprises. Parmi elles, les ransomwares sont les plus redoutés. Ce type de logiciel malveillant bloque l’accès aux fichiers et exige une rançon pour les libérer. Les conséquences financières et juridiques sont énormes, avec des pertes moyennes de plusieurs millions par incident.
Face à ce danger, une startup britannique baptisée Firevault propose une approche originale. Sa solution repose sur un interrupteur physique qui permet de déconnecter totalement les données sensibles d’Internet. L’entreprise appelle cela le modèle « disconnect to protect », ou « déconnecter pour protéger ». L’objectif est d’empêcher les pirates d’accéder aux informations les plus précieuses.
Firevault mise sur le stockage hors ligne pour contrer les ransomwares
La société a conçu trois produits pour appliquer cette stratégie. Le premier, Vault, est un espace de stockage hors ligne destiné aux dirigeants, actionnaires ou professionnels. Il est lié à une identité vérifiée et proposé en versions de 2 à 8 To. Le second, Storage, s’adresse aux entreprises et promet de réduire les coûts tout en sécurisant les données critiques grâce à un système déconnecté. Enfin, Platform est une offre plus large, avec neuf modules hors ligne pensés pour les gouvernements, les grandes organisations et les infrastructures sensibles. Avec cette gamme, Firevault veut convaincre que la déconnexion peut devenir un standard de la cybersécurité.
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Cette approche séduit car elle semble simple : si les données sont déconnectées, elles ne peuvent pas être chiffrées par un ransomware. Mais son efficacité réelle reste à démontrer face à la complexité des cyberattaques modernes. Les entreprises doivent en plus composer avec une pression réglementaire croissante. Au Royaume-Uni, le coût moyen d’une violation de données dépasse 3,9 millions d’euros. Les amendes peuvent atteindre 20,6 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires mondial, tandis que les dirigeants risquent jusqu’à 590 000 € d’amende personnelle. Dans ce contexte, Firevault parie sur un besoin urgent de solutions radicales.

