Vous n’imaginerez jamais comment ces étoiles géantes finissent en trous noirs
Les plus grosses étoiles de l’Univers réservent encore bien des surprises. Une nouvelle étude révèle qu’elles perdent bien plus de matière qu’on ne l’imaginait avant de devenir des trous noirs.
Depuis toujours, l’espace fascine par ses phénomènes violents et mystérieux. Les étoiles massives, en particulier, jouent un rôle essentiel dans l’évolution de l’Univers. Elles créent et dispersent des éléments fondamentaux pour la vie avant de disparaître dans d’impressionnantes explosions. Mais la vie de ces géantes cosmiques est bien plus mouvementée qu’on ne le pensait jusqu’ici.
Des chercheurs viennent de démontrer dans une étude que certaines étoiles très massives, parfois cent fois plus lourdes que le Soleil, éjecteraient d’énormes quantités de matière au cours de leur existence. Ces dernières, situées notamment dans la nébuleuse de la Tarentule, perdraient ainsi leur enveloppe externe à cause de vents stellaires extrêmement puissants. Grâce à ce phénomène, elles termineraient leur vie en laissant derrière elles des trous noirs plus petits que prévu. Cette évolution confirme la volonté des astronomes d’expliquer la rareté des trous noirs intermédiaires observés.
Les vents extrêmes des étoiles massives réduisent la taille des futurs trous noirs
Les scientifiques se sont appuyés sur de nouveaux modèles théoriques et des observations récentes pour comprendre ces pertes de masse. Dans la nébuleuse de la Tarentule, ils ont identifié des étoiles chaudes et lumineuses qui conservent une composition proche de celle des étoiles Wolf-Rayet. Ces géantes restent compactes et ne refroidissent pas comme prévu, car leurs couches extérieures sont arrachées par des vents violents. Avec la mise à jour du code d’évolution stellaire PARSEC, les chercheurs ont réussi à reproduire le comportement observé et à expliquer pourquoi ces étoiles restent aussi chaudes.
Ce phénomène a aussi des conséquences sur la formation des trous noirs. Les vents puissants empêchent les étoiles de garder une masse suffisante pour en devenir des géants. Ainsi, les modèles actuels peinent à expliquer l’existence de trous noirs intermédiaires.
Ces résultats montrent aussi comment des systèmes binaires d’étoiles peuvent évoluer en paires de trous noirs massifs, capables de fusionner et de produire des ondes gravitationnelles détectables sur Terre. Les chercheurs souhaitent maintenant étendre ces simulations à d’autres régions de l’Univers pour mieux comprendre la diversité des trous noirs. Ces découvertes pourraient bien redéfinir notre vision de ces monstres cosmiques.