Snapchat a permis d’éviter un massacre dans un lycée

Snapchat a permis d'éviter un massacre dans un lycée américain. Un étudiant a annoncé sur la plateforme son intention de perpétrer une tuerie dans son établissement scolaire, mais un autre élève à découvert son message et s'est empressé d'avertir ses enseignants. Le lycée a rapidement averti les autorités qui ont remonté la trace de l'auteur des messages vidéo et à l'interpeller.

Le 20 avril 1999, Dylan Klebold et Eric Harris entraient dans leur établissement scolaire équipés d'armes à feu pour assassiner douze élèves et un enseignant avant de se suicider. Dix-huit ans plus tard, le massacre de Columbine hante encore les Etats-Unis. Chaque jour, les Américains craignent qu'un tel événement tragique survienne de nouveau. En ce mois de décembre 2017, toutefois, le réseau social Snapchat a permis d'éviter un nouveau carnage.

Il y a quelques jours, un élève d'un lycée du Colorado a annoncé sur le réseau social son intention de perpétrer une tuerie « dans le style de la fusillade de Columbine ». En tombant sur ce message inquiétant, un autre élève a décidé de contacter son lycée pour les prévenir de ce potentiel danger. Les enseignants ont immédiatement prévenu les autorités. La police a alors ouvert une enquête pour identifier et localiser l'auteur de la vidéo.

Snapchat a permis aux autorités de retrouver le criminel

Snapchat, contrairement à d'autres plateformes comme WhatApp n'utilise pas de système de chiffrement. De fait, les autorités ont rapidement pu remonter jusqu'au criminel en puissance. Une perquisition a eu lieu à son domicile, et la police a trouvé un fusil et un revolver. Ils ont également découvert un autre Snap évoquant une bombe programmée pour exploser le lundi suivant dans un lycée de Telluride.

Les autorités ont prévenu tous les lycées de la ville, et ces derniers ont tous fermé leurs portes en attendant la fin de l'enquête. Même le FBI s'est alors mêlé à l'affaire. Aucune bombe n'a été découverte, et il est possible que l'auteur des vidéos ne soit qu'un vulgaire plaisantin. En attendant, il a été placé en détention préventive en attendant son jugement au tribunal. Comme quoi, Snapchat et les réseaux sociaux n'ont pas que des aspects négatifs.

 

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