L’univers a-t-il été aspiré par un immense trou noir ? Cette découverte de la Nasa est très troublante
Le télescope spatial JWST vient de découvrir, à la stupéfaction de la Nasa, que les galaxies ont tendance à adopter le même sens de rotation. De quoi rendre perplexes les scientifiques, qui ne peuvent pour l'instant expliquer le phénomène que par une théorie assez stupéfiante.
Pour la première fois, des astronomes viennent d'observer quelque chose de très étrange. Encore plus étrange, probablement, que l'accélération de l'expansion de l'univers. Le JWST, le télescope spatial le plus puissant en opération permet à la Nasa de constater que les deux tiers des galaxies ont le même sens de rotation. Contre un tiers qui tournent dans le sens inverse.
Compte tenu de l'échelle et de la théorie des grands nombres, les scientifiques s'attendaient plutôt à une répartition aléatoire du sens de rotation, tendant vers 50% de galaxies en rotation dans le même sens. De quoi en perdre son latin ! Car l'une des explications les plus plausibles à ce stade n'en est pas moins vertigineuse : “l'univers [serait] né en rotation. Cette explication concorde avec des théories telles que la cosmologie du trou noir, qui postule que l'univers entier est l'intérieur d'un trou noir”, explique Carl R. Ice, l'un des auteurs de la découverte.
Et si les trous noirs cachaient… d'autres univers ?
Cette idée n'est en effet pas nouvelle. Mais elle implique une grille de lecture profondément différente des observations de l'univers réalisées jusqu'ici. C'est en 1972, que le physicien théorique Raj Kumar Pathria et le mathématicien Irving Good proposent cette idée. Tout en détaillant les implications de ce scénario avec un “modèle cosmologique du trou noir” aussi appelé “cosmologie de Schwarzschild”.
Si l'on imagine l'univers plongé dans un trou noir, plutôt que né d'une immense explosion, le modèle suppose que le volume de Hubble de l'univers observable soit égal au rayon de Schwarzschild. Si cela n'est pas très clair (on vous pardonne…) il faut savoir que le volume de Hubble désigne, depuis notre point d'observation, la sphère qui marque la frontière de l'univers observable.
Limite au-delà de laquelle toute observation nous échappe – en raison de l'expansion de l'Univers, qui cause les objets à s'éloigner de nous à une vitesse supérieure à celle de la lumière passé cet horizon. Le rayon de Schwarzschild, est de son côté une notion propre à la conceptualisation mathématique des trous noirs. C'est ce rayon qui défini la circonférence de l'horizon des événements – au-delà duquel rien ne peut s'échapper.
Là encore, impossible d'observer ce qui se cache au-delà de l'horizon des événements d'un trou noir, à cause de l'intense gravité qui empêche jusqu'aux photons de s'extraire de l'emprise de ces objets supermassifs. Or, il existe bel et bien une correspondance entre le volume de Hubble et le rayon de Schwartzschild. Correspondance reléguée jusqu'ici à une simple coïncidence.
Mais qui donne aujourd'hui du corps à la théorie selon laquelle notre univers existerait dans un immense trou noir. Parmi les implications les plus notables de cette cosmologie, les trous noirs de notre univers pourraient donner accès à d'autres “mini univers”. En outre, cette théorie pourrait mieux expliquer l'expansion de l'univers que la théorie du Big Bang. Pour en savoir plus sur cette découverte fascinante, nous vous invitons à consulter la publication des chercheurs en cliquant ici.