Charlie Hebdo : premières peines de prison pour apologie au terrorisme sur les réseaux sociaux !

Nous vous parlions il y a peu des première interpellations suite à des propos faisant l’apologie du terrorisme publiés sur les réseaux sociaux. Les auteurs de ces messages ont été arrêtés et les premiers jugements ont été rendus. Et le moins que l’on puisse dire c’est que la justice n’a pas fait dans la tendresse.

Souvenez-vous de ce strasbourgeois de 30 ans dont vous parlions. Il avait publié sur sa page Facebook l’image d’une kalachnikov accompagnée d’un message de soutien aux terroristes ayant causé l’attentat contre Charlie Hebdo.

Ce jeune homme est passé devant le Tribunal Correctionnel de Strasbourg en comparution immédiate. Les journaux télévisés ont relayé l’affaire et ont précisé que l’avocat du strasbourgeois avait obtenu un report d’audience pour préparer sa défense.

Mais à sa grande surprise, son client n’a pas été libéré. En attendant son procès il va passer un petit séjour en prison, en détention provisoire. « Une blague idiote » selon ses propos, qui lui coûte cher.

On a bien tapé, mettez la djellaba, on ne va pas se rendre, il y a d'autres frères à Marseille

Autre cas qui nous avait échappé dans notre précédent article, celui d’un jeune homme de 27 ans habitant dans le Var. Sur son compte Facebook encore une fois il s’était félicité des attentats et prédisaient d’autres actions du même genre.

Malgré ses excuses auprès des familles des victimes, qualifiant son acte de « bêtise, pour faire le buzz », il a écopé d’un an de prison dont 3 mois ferme alors que le Parquet avait réclamé un an dont 2 mois ferme. Ironie du sort, c’est l’un de ses amis Facebook qui a signalé son statut sur la plate-forme Pharos.

Comme nous vous le rappelions alors que nous constations une recrudescence de propos faisant l’apologie du terrorisme, ce genre de pratique est sévèrement puni par la loi, jusqu’à 7 ans de prison et 100 000 euros d’amende.

Ces deux cas nous rappellent concrètement qu’Internet n’est pas une zone de non droit. Et d’autres cas similaires vont certainement être relayés dans la presse dans les jours à venir puisque le gouvernement a décidé de renforcer la surveillance des réseaux sociaux.

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