Ce module privé vient de se poser sur la Lune pour y préparer le retour des astronautes, voici comment revivre cette mission historique

Un nouvel exploit vient de se dérouler sous les yeux du monde. Le module Blue Ghost a réussi à se poser sur la Lune, devenant ainsi le deuxième engin privé à y parvenir. Ce succès marque une avancée de taille pour la NASA, qui prépare activement le retour des astronautes sur la Lune.

lune blue ghost mission 1
Copyright/credit: Firefly Aerospace

L’exploration spatiale entre dans une nouvelle ère avec l'implication croissante d’entreprises privées. De plus en plus de missions sont confiées à ces acteurs, capables d’innover rapidement et de proposer des solutions adaptées aux besoins des agences spatiales. La Lune est devenue un objectif clé, notamment pour la NASA, qui s’appuie sur ces collaborations pour préparer ses futures missions habitées.

C’est dans ce contexte que Firefly Aerospace vient d’accomplir une prouesse. Son atterrisseur Blue Ghost a réussi à se poser en douceur sur la surface lunaire le 2 mars 2025. Cet exploit fait de lui le deuxième engin privé à y parvenir, après Odysseus d’Intuitive Machines en 2024. En plus de cet exploit technique, la mission transporte plusieurs instruments scientifiques pour la NASA.

Blue Ghost s’est posé sur la Lune avec 10 instruments de recherche pour la NASA

L’atterrissage a suivi un déroulement précis. À 8h30 (heure de Paris), Blue Ghost a enclenché la première phase de sa descente en allumant ses moteurs pour ajuster sa trajectoire. Pendant environ 50 minutes, il a stabilisé sa position avant d’entamer la phase finale. À 9h34, le module a coupé son moteur principal pour entrer en approche terminale, ajustant son cap grâce à de petits propulseurs. Quelques minutes plus tard, il s’est posé sans encombre dans la région de Mare Crisium, une vaste plaine volcanique sur la face visible de la Lune.

La mission Blue Ghost ne se limite pas à cet exploit. L’atterrisseur embarque dix expériences scientifiques destinées à analyser l’environnement lunaire. Des capteurs doivent mesurer les radiations, tandis que d’autres instruments expérimentent de nouvelles techniques de collecte d’échantillons. L’engin fonctionnera durant 14 jours terrestres, capturant notamment des images d’une éclipse solaire vue depuis la Lune le 14 mars. Ces données seront essentielles pour préparer les futures missions habitées du programme Artemis, qui prévoit un retour des astronautes sur la Lune d’ici quelques années.


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