Malwares : 16 millions d’infections en 2014, 1% sur iOS, 99% sur Android et Windows

Ces derniers temps, les informations affluent concernant la sécurité et les failles présentes dans les OS mobiles. Hier nous avions un premier bilan qui annonçait 1 milliard de violations en 2014. Aujourd’hui, c’est une information plus précise concernant les malwares qui a été publiée.

Résultat : en 2014, ce sont 16 millions d’infections qui ont été comptabilisées. Parmi elles, 99% ont touché les appareils Windows et Android. Les 1% restant concernent iOS et les smartphones Blackberry.

C’est un rapport de Motive Security Labs d'Alcatel-Lucent qui dévoile ces résultats. Rien d’alarmant puisque le taux d’infection relevé par cette étude est de 0,68%. Ce sont 100 millions d’appareils qui ont été surveillés.

Pour parvenir à 16 millions de terminaux infectés par un malware, le procédé utilisé a consisté à faire un ratio des 0,68% sur les 2,3 milliards d’appareils vendus en 2014.

Android rejoint Windows

Le premier constat n’est pas rassurant pour les utilisateurs Android. Car parmi les 16 millions d’appareils touchés, 99% concernent des terminaux Android ou Windows. Et la répartition entre les deux est quasiment du 50/50. Les malwares sont principalement des spywares, des logiciels espions.

Les applications Android ont généralement un certificat auto-signé et ne peuvent pas être tracées jusqu'au développeur. Il est facile de détourner une application Android, y injecter du code et la signer de nouveau. – Rapport d'Alcatel Lucent –

Sur les appareils Android, la vulnérabilité vient du fait qu’il est possible de télécharger des applications depuis des stores et sites tiers. Mais pas seulement. Le manque de rigueur de Google dans le contrôle des applications du Play Store est aussi montré du doigt. Souvenez-vous des applications qui avaient réussi à infecter environ un million d’utilisateurs Android.

iOS et Blackberry, des modèles de sécurité ?

Du côté d’iOS de Blackberry les résultats sont donc excellents. Apple et le constructeur canadien ne représentent que 1% des infections. Rien d’étonnant à cela. Blackberry possède une expertise indéniable en terme de sécurité. Quant à Apple, son contrôle sur la validation des applications de l’App Store est très stricte.

Mais même si ces résultats son excellents, le rapport précise que toutes les marques doivent continuer à travailler pour apporter davantage de sécurité. Car les chiffes par rapport à 2013 ont augmenté et que personne n’est à l’abri d’une attaque. La preuve, il y a peu, iOS a aussi été touché.

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