Loi anti-gaspillage : Amazon, Cdiscount, Fnac et les autres ne pourront plus jeter leurs invendus

La loi anti-gaspillage (projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et l'économie circulaire) a été adopté au  Sénat mercredi 25 septembre. Cette Loi interdit à Amazon, Cdiscount, la Fnac, et plus largement tous les commerçants de jeter leurs invendus non-alimentaires. A la place, les distributeurs devront favoriser le don et le recyclage de ces invendus. 

Les sénateurs viennent d'adopter en première lecture le projet de Loi anti-gaspillage. Cette nouvelle loi obligera prochainement les géants de la grande distribution en ligne – dont Amazon, Cdiscount et la Fnac – à ne plus jeter leurs invendus non-alimentaires. Autrement dit les objets électroniques, high tech et électro-ménager. Un reportage diffusé en janvier pointait les pratiques d'Amazon en la matière : le groupe jette chaque année trois millions de produits électroniques pourtant parfaitement fonctionnels.

Loi anti-gaspillage : bientôt, fini le gaspillage des produits tech ?

La grande distribution recourt en effet parfois à ce genre de pratiques pour réduire ses couts. Il est souvent moins cher de jeter des invendus que de trouver des alternatives. Or ces pratiques se heurtent de plus en plus au problème de l'impact écologique et sociétal de cette sur-consommation – et sa perception par les consommateurs. Des lois existent pourtant bien pour encadrer la gestion des invendus alimentaires, mais pour ce qui était du reste, les distributeurs sont encore libres de faire comme bon leur semble.

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Désormais, si le texte est adopté (il a toutes les chances de l'être…) les distributeurs auront donc une obligation de réemploi – à savoir qu'ils peuvent donner le produit à des associations, les utiliser ou les mettre dans des filières de reconditionnement ou de recyclage. Les contrevenants s'exposent, selon un amendement ajouté par les sénateurs, à 3000 € d'amende pour les personnes physiques et 15 000 € pour les personnes morales. Le texte est en procédure accélérée, mais il lui reste encore un débat au parlement et une promulgation.

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