Jeux vidéo : ces sites pirates sont en sursis, les éditeurs passent à l’attaque

L'ESA, l'association qui représente les principaux acteurs de l'industrie du jeu vidéo comme Activision ou EA, vient tout juste de présenter une compilation des sites et services pirates à éliminer en priorité. 

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Crédits : 123RF

L'ESA, ça vous dit quelque chose ? Il s'agit de l'Entertainment Software Association, une association américaine qui représente les principaux acteurs du jeu vidéo comme Activision-Blizzard, Epic Games, EA, Ubisoft, PlayStation, Nintendo ou encore Microsoft. L'institution se charge d'ailleurs d'organiser chaque année le célèbre salon internationale du jeu vidéo : l'E3. Enfin, on devrait plutôt en parler au passé parce qu'après l'annulation de l'édition 2023, on ne sait toujours pas si l'E3 reviendra en 2024

Mais oublions l'E3 pour nous concentrer sur le nouveau rapport publié par l'ESA. L'organisme vient de partager une liste qui regroupe à ses yeux les principaux sites et services pirates qui menacent l'industrie du JV. Cette liste a été soumise à l'USTR, le Bureau du représentant américain du commerce.

1fichier et Megaup.net sont dans le collimateur

Dans ce rapport, l'ESA répertorie ces menaces selon différentes catégories. Ainsi, l'institution évoque tout d'abord les sites de téléchargement et d'hébergement comme 1fichier.com et megaup.net notamment. Rappelons au passage que Nintendo a remporté en France son bras de fer contre 1fichier.com en avril 2023. En effet, la Cour de Paris a reconnu la responsabilité du site dans la distribution de copies piratées des jeux du constructeur japonais.

Si Megaup n'a pas encore été poursuivi par des acteurs du jeu vidéo, l'ESA considère la plateforme comme une préoccupation croissante. Selon ses chiffres, le téléchargement de copies illégales a augmenté de 135 % en 2023. Pour l'ESA, il y a également un autre problème : le manque de réactivité de Megapup face aux notifications DMCA (les demandes pour violation de droits d'auteur).

Megaup héberge des centaines de copies non autorisées de titres de jeux vidéo protégés par le droit d'auteur et n'a qu'un taux de réponse de 33 % aux avis de retrait de l'ESA, malgré la réception de nombreuses demandes de suppression”, assure l'ESA.

À lire également : IPTV – les organisations anti-piratage soumettent une liste de services à éradiquer

L'ESA vise les vendeurs de cheats et les boutiques illégales

L'association poursuit ensuite avec les sites qui proposent des logiciels de triche et des tutoriels pour contourner les principaux systèmes anti-cheat du marché. Elle mentionne notamment mpgh.net et unknowcheats.me. “Toutes les logiciels de triche sont créés par la communauté et Unknowcheats.me encourage les utilisateurs à développer et à distribuer ces produits illégaux”, écrit l'ESA.

@Enfin, l'Entertainment Software Association vise les boutiques en ligne non autorisées, et notamment playerauctions.com et G2G.com. Ces deux plateformes vendent illégalement des objets in-game comme des skins, des monnaies virtuelles ou encore encore des boosts de progression. Avec cette liste, l'ESA espère alerter les forces de l'ordre, les décideurs politiques et les gouvernements étrangers sur les principales menaces de l'industrie vidéoludique.

Source : TorrentFreak


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