Insolite : un étudiant en Master recalé parce qu’il n’a pas de compte Twitter !

La présence sur les réseaux sociaux semble désormais faire partie des conditions requises pour poursuivre ses études supérieures. Un étudiant en Master 1 s'est vu refuser son passage en Master 2 parce qu'il n'avait pas de compte Twitter ni de compte LinkedIn. Il a attaqué l'Université en justice.

Bien qu'insolite, cette affaire est tout à fait sérieuse. D'ailleurs, c'est Le Monde qui nous la relate. Un étudiant de l'Université d'Angers s'est vu refuser l'accès au Master 2 Marketing et Technologies de l’Information et de la Communication parce qu'il n'avait pas de compte Twitter ni de compte LinkedIn.

Avant même d’avoir passé mes examens de deuxième semestre, mon responsable pédagogique m’a averti par mail que je n’étais pas accepté en master 2 malgré mes bonnes notes. J’ai dû attendre un mois avant qu’il m’explique la cause de ce refus.

L'étudiant explique avoir dû attendre un mois avant d'avoir une explication suite au refus de son accession au Master 2 Marketing et Technologies de l'Information et de la Communication. Ses notes ne sont pas responsables de son “échec” mais c'est son manque d'activité sur les réseaux sociaux qui lui a valu sa place.

Estimant avoir été victime d'injustice, l'étudiant a porté l'affaire en justice et le tribunal lui a donné raison en suspendant la décision de l'Université d'Angers. Pour justifier son choix, l'Université a tant bien que mal essayé d'expliquer les raisons de sa décision.

Selon elle, si l'étudiant n'a pas été accepté c'est parce qu'il démontrait un manque de motivation flagrant. Son manque d'activité sur les réseaux sociaux pour un étudiant en Technologies de l'Information et de la Communication en est un signe flagrant selon elle.

Le Président de l'Université explique quant à lui que les raisons du refus sont bien différentes. Si l'étudiant n'a pas été accepté en Master 2 c'est avant tout à cause de ses résultats et de son manque de motivation, critères prédominants pour l'acceptation du dossier. Les réseaux sociaux ne sont “qu’un élément parmi d’autres” selon lui. Le tribunal n'est visiblement pas de cet avis.

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