Google vs l’Union européenne : le géant reconnaît ses erreurs et s’excuse

Le conflit qui oppose Google à l'Union Européenne a fait les choux gras de la presse, ces derniers mois. Concrêtement le géant est accusé de pratiques anticoncurrentielles et risque une amende de 6 milliards d'euros pour abus de position dominante. Une accusation qui pourrait fort bien s'étendre à son OS, Android, où Google intégre ses services par défaut. Il y a quelques heures, le responsable des activités européennes de Google, Matt Brittin, reconnaissait pour la toute première fois que la société avait commis des erreurs.

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Google Europe
Google tente d'améliorer ses relations avec l'Europe.

Un mea culpa que certains trouveront sans doute intéressé. Toujours est-il que la société a reconnu avoir mal communiqué sur ses pratiques et objectifs et avoir mal compris la culture européenne. Bien que Google rejette toujours en bloc les accusations de la Commission Européenne, la société déclare rester ouverte à l'idée de trouver un accord.

Matt Brittin a ensuite reconnu que Google avait omis d'expliquer ses activités aux décideurs politiques de Bruxelles et autres décideurs européens et tentait d'ajuster son image encore ancrée dans l'Amérique de la la Silicon Valley.

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Il estime aussi que du côté de pays tels que l'Allemagne, l'Espagne ou la France, l'image du géant est celle d'une société « contrôlée par la côte ouest des Etats-Unis, aux valeurs libérales » et ajoute que l'entreprise avait négligé d'expliquer quel profit elle tire de l'économie et de la culture européenne et des petites entreprises.

Nous n'avons pas fait les choses justement. Nous n'avions personne sur place capable de nous expliquer tout ça tandis que nous prenions de l'ampleur.

Toutefois, Google reste inflexible concernant ce que lui reproche la Commission Européenne, entre autres, de violer les lois de la concurrence en faisant la promotion de ses propres services dans les résultats de recherche en les présentant en haut des pages.

Il n'y a aucune preuve que les consommateurs ont été lésés. (Les plaignants) sont des société américaines (…) Il y a eu de grands changements dans la manière ou nous accédons à l'information. L'époque actuelle est plus compétitive que jamais en terme de choix laissé au consommateur.

Désormais nommé à la tête des activités européennes de Google, Matt Brittin espère être présent à Bruxelles au moins une fois par mois.

Via


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