Participer au Grand débat national est sûrement plus simple que vous ne le pensez. En fait, vous pouvez même désormais y contribuer via une application Facebook Messenger, “Entendre la France”. De quoi simplifier les démarches pour rendre l'initiative disponible auprès du plus grand nombre. 

Le gouvernement a annoncé un “Grand débat national” en réponse au mouvement des Gilets Jaunes pour entendre les revendications des Français. Pour y participer, trois ingénieurs (Alexis Watine, Florent Sciberras et Jérémy Lefebvre) ont développé une application sur Facebook Messenger nommée “Entendre la France”, rapporte Europe 1. “Entendre la France est une initiative citoyenne, indépendante de tout courant politique […] Notre engagement : rendre tous les résultats anonymisés publics, pour la plus grande transparence”, apprend-on sur leur page Facebook.

Le principe est simple : il suffit de répondre à un chatbot en lui renseignant tour à tour quelques informations sur soi-même, choisir les thèmes sur lesquels on souhaite s'exprimer, remplir des QCM puis enfin écrire un commentaire pour suggérer des idées ou souligner un problème.

Participez au Grand débat national via Facebook Messenger

Un outil qui permet de faciliter l'accès à un plus grand nombre d'utilisateurs : il suffit de quelques minutes pour effectuer la procédure, et les contributions sont ensuite partagées sur le site du Grand débat. “Si on veut que le plus grand nombre possible de personnes participe, il faut que ce soit très simple. On ne se positionne pas comme quelque chose qui remplace les cahiers de doléance ou le site du grand débat, mais comme quelque chose en plus qui va permettre de toucher une population différente, notamment les jeunes connectés”, explique Florent Sciberras à Europe 1.

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Et le succès est au rendez-vous, avec 40 000 réponses de 5000 utilisateurs en 3 jours. “Nous ferons une synthèse au niveau national en analysant les données pour en ressortir les tendances majeures. Sur les questions à choix multiples, ce sera assez rapide. Sur les questions libres, nous passerons par des data scientists qui nous aideront à détecter les points clés”, fait savoir l'un des ingénieurs au micro de la radio.

Décidément, le numérique s'invite beaucoup dans les mouvements politiques dernièrement. Les Gilets Jaunes se sont créés sur Facebook, puis le réseau social a servi aux membres de moyen pour s'organiser. Puis une application officielle Les Gilets Jaunes a tenté de prendre le relais. Et maintenant, on peut essayer de faire entendre sa voix en passant par Facebook Messenger. Démocratie 2.0 ?

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