Alors que les manifestations violentes suite à la mort de Nahel se calment, Emmanuel Macron continue de blâmer les réseaux sociaux. Dans une intervention face aux maires de communes touchées, ce dernier a une nouvelle fois évoqué l’idée de bloquer l’accès aux plateformes « quand les choses s’emballent ».

Emmanuel Macron persiste et signe. En fin de semaine dernière, le président de la République avait déjà appelé les dirigeants des réseaux sociaux à un « esprit de responsabilité » lors des moments de crise comme celle que traverse la France depuis la mort du jeune Nahel. Hier, celui-ci s’est de nouveau exprimé sur le sujet face à 220 maires, dont les communes ont été le théâtre de violences ces derniers jours.

« Nous avons besoin d’avoir une réflexion sur l’usage des réseaux sociaux chez les plus jeunes. […] Sur les interdictions que l’on doit mettre », a-t-il déclaré, évoquant la possibilité ” de les réguler ou de les couper ». Emmanuel Macron se garde cependant de donner des contours clairs à cette mesure, se contentant de lâcher un vague « quand les choses s’emballent ».

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Emmanuel Macron relance l’idée d’interdire les réseaux sociaux en cas de crise

« Quand ça devient un instrument de rassemblement ou pour essayer de tuer, c’est un vrai sujet », ajoute-t-il, en référence aux divers comptes sur Twitter, Snapchat ou encore Telegram qui ont relayé des vidéos de violences urbaines au cours des derniers jours. Le sénateur Patrick Chaize (LR) a d’ailleurs récemment proposé au Sénat de censurer ces comptes en 2 heures lors de situations similaires. Une sentence déjà appliquée à demi-mot contre le compte Cerfia, qui a confirmé avoir reçu un rappel à l’ordre du ministère de l’Intérieur.

À l’heure actuelle, aucun texte de loi n’est en théorie en préparation. Le climat s’étant depuis apaisé, il est probable que celui-ci ne voit finalement pas le jour. Sur Twitter, la journaliste Salomé Saqué a rappelé que « couper les réseaux sociaux pour maintenir l’ordre est une méthode employée par des régimes autoritaires comme l’Iran ou la Russie. » Ces derniers jours, les propositions de sanctions controversées contre les émeutiers et leurs familles se multiplient.

Source : BFM TV