C’est un moment historique pour le marché de l’automobile français : pour la première fois dans l’Hexagone, les ventes de voitures électriques ont dépassé celle des voitures diesel. Il s’agit d’un cap conséquent pour le secteur, qui a longtemps mis en avant la motorisation diesel, là où d’autres pays étaient moins enclins à l’utiliser.

C’était inévitable, certains l’ont même vu venir des années en avance, mais cela une reste une bonne nouvelle qui en fera sourire plus d’un. Au mois de septembre 2022, le marché automobile français a enregistré 22 481 immatriculations de voitures électriques, tandis que les voitures diesel ont affiché 20 136 immatriculations. Alors que plusieurs études ont montré que l’électrique est largement moins polluant que le diesel, et que la France a longtemps mis en avant ce mode de motorisation, il y a de quoi se réjouir.

L’année 2022 a d’ailleurs été particulièrement bonne pour le marché électrique. Selon NGC Data, celui-ci a connu une croissance de 13 % de ses parts de marché en seulement mois. Puis, en septembre, les compteurs ont explosé jusqu’à atteindre 16 %. Une popularité qui peut s’explique par divers facteur : le coup de pouce du gouvernement d’abord, avec son bonus écologique de 6000 € maintenu jusqu’à l’année prochaine (il passera alors à 5000 € au 1er janvier), ou encore le projet de leasing qui permettra de payer son véhicule 100 €/mois.

La voiture électrique devient plus populaire que les véhicules diesel

Mais ce n’est pas le seul facture à prendre en compte. Plusieurs autres affaires ont également mis à mal la popularité du diesel, à l’instar du dieselgate ou encore la récente flambée des prix à la pompe. Et puis, il y a l’engouement enfin avoué des constructeurs pour ce moyen de transport. Depuis quelques années, les modèles électriques fleurissent chez les concessionnaires, qui en font désormais leur priorité pour la production.

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Comme l’explique François Roudier, le porte-parole de la Plateforme Automobile (PFA), les constructeurs ont « besoin de “lancer” ce marché de l’électrique et d’échapper à des pénalités de l’Europe en cas de mauvais bilan CO2 de leurs ventes ». Résultat : dès lors que les composants sont disponibles, notamment les semi-conducteurs, la priorité est désormais de fabriquer des voitures électriques.

Source : NGC Data