La DGCCRF a publié son premier rapport sur la lutte contre la fraude dans le milieu du marketing d’influence. Au total, 50 influenceurs ont été contrôlés depuis l’entrée en vigueur de la loi qui impose la transparence en matière de publicité. 30 d’entre eux sont en infraction.

Depuis plusieurs mois, le gouvernement s’attache à apporter un peu de régulation au marché du marketing d’influence. Suite à de nombreux cas de publicités cachées, la loi impose désormais aux influenceurs de déclarer de manière transparente lorsqu’ils font la promotion d’un produit ou d’un service. Ce mercredi 3 mai, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a ainsi dressé son premier bilan sur la situation.

L’organisme indique avoir contrôlé 50 influenceurs, afin de vérifier leurs pratiques commerciales. En tout, ils sont 30 à avoir commis une infraction, en manquant de signaler le caractère publicitaire de leur contenu ou en manquant de clarté sur la structure à l’origine de la publicité. À l’heure actuelle, 60 % des influenceurs contrôlés ne respectent donc pas la loi. 16 d’entre eux recevront un procès-verbal dans les jours à venir, et 18 une mise en demeure.

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De nombreux influenceurs manquent encore de transparence sur leurs contenus sponsorisés

Autant dire que pour le moment, l’opération est un succès, ce qui conforte la DGCCRF dans son intention de poursuivre les contrôles. Cette dernière indique que son action ” sera prochainement renforcée par l’ensemble de mesures que prévoit la proposition de loi visant à lutter contre les arnaques et les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux, que l’Assemblée nationale a adoptée à l’unanimité. »

De son côté, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a fait savoir auprès de France Info que les noms des influenceurs incriminés seront bientôt dévoilés au grand public. Celui qui a de nouveau utilisé le terme « Far West numérique » précise qu’il est désormais temps pour les influenceurs de faire preuve de « loyauté ». Nul doute que ce milieu continuera d’être mouvementé dans les mois à venir.

Source : Ministère de l’Économie