Test Dyson WashG1 : un laveur de sol qui allie simplicité et efficacité
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La marque anglaise Dyson lance son premier appareil véritablement dédié au lavage des sols durs, le WashG1, qui s’accompagne en outre de l’arrivée d’un produit de nettoyage développé pour lui et qui se caractérise par l’utilisation de probiotiques.
Test réalisé par Emmanuel Armanet
Inutile de vous présenter Dyson, tant la marque anglaise à l’origine des aspirateurs sans sac s’est taillé une solide réputation avec des produits haut de gamme au design particulièrement travaillé. Pour autant, Dyson se trouve aujourd’hui face à de très sérieux concurrents, originaires de Chine pour la plupart, qui redoublent d’efforts pour lancer à un rythme effréné des robots aspirateurs et des aspirateurs-balais innovants et d’une efficacité redoutable.
En retrait dans le segment des robots, Dyson entend bien séduire avec son nouveau WashG1 qui se consacre au lavage des sols. Nous avons donc hâte de découvrir et de tester cet appareil pour vous.
Disponibilité
Le Dyson WashG1 est d’ores et déjà disponible sur le site de la marque, mais aussi chez tous ses revendeurs, et ils sont nombreux tant le constructeur conserve une aura particulière. Proposé en une seule couleur, ce laveur de sols est commercialisé au prix de 699 €. Un tarif plutôt élevé, donc, et ce d’autant plus que vous ne trouverez dans le carton aucun consommable comme des rouleaux de rechange. L’appareil est simplement accompagné de son bloc secteur, de sa station d’accueil et des deux rouleaux en microfibre de sa tête lavante.
Le WashG1 a été pensé pour fonctionner de concert avec la solution de nettoyage pour sols durs Dyson 02 probiotic. La petite bouteille de 500 ml est quant à elle vendue 25 euros. Là aussi ce n’est pas donné, même si ce produit très concentré devrait vous durer plusieurs mois. Un rapide passage sur des sites marchands nous permet de découvrir des produits de nettoyage sans rinçage nettement moins chers : entre 3 et 15 € le litre.
Design
Pas de doute, nous sommes face à un produit Dyson. Dans un emballage soigné, nous trouvons le WashG1. La mise en œuvre est très simple, puisqu’il suffit de fixer le manche et de positionner la station d’accueil. L’opération ne prend vraiment qu’une poignée de minutes. L’esprit Dyson se retrouve aussi dans le design de l’appareil. Ses lignes sont douces et les touches de couleurs habituelles sont bien présentes : du bleu pour le manche et les rouleaux microfibres, du rouge de-ci de-là. L’assemblage est rigoureux, mais certaines parties présentent des traces de moulage.
Comme souvent, pour ne pas dire toujours, Dyson a choisi de suivre sa propre voie avec son laveur de sols. La première chose que l’on remarque est la disposition des réservoirs d’eau. Chez la concurrence, on trouve parfois l’eau propre directement au niveau de la tête de l’appareil ou encore les deux réservoirs placés devant (eau sale) et derrière (eau propre). Dyson a choisi de les placer sur l’avant, l’un au-dessus de l’autre avec le réservoir d’eau propre d’une capacité de 1 l en haut et celui d’eau sale (0,8 l) en bas, de quoi traiter, selon la marque, plus de 250 m2. Leur mise en place est très facile, une fois le coup de main pris. Il s’agit de récipients parfaitement transparent et ainsi il est facile en un coup d’œil d’avoir un aperçu exact du niveau de remplissage. C'est loin d’être toujours le cas chez les concurrents.
Rapidement, nous sommes interloqués par l’absence de filtre et de grille pour récolter les déchets solides dans le contenant dévolu à l’eau sale. Dyson a trouvé une autre solution et la suite se passe dans la tête de lavage d’une trentaine de centimètres de large. On y retrouve deux rouleaux en microfibre qui tournent en sens contraire l’un de l’autre. La matière est plus dense et épaisse que sur les appareils chinois, de quoi certainement embarquer une plus grande quantité d’eau et se glisser plus facilement dans les joints des carrelages, par exemple. Entre ces deux rouleaux, les ingénieurs de la marque ont glissé deux autres rouleaux de plus faible diamètre disposant de poils en nylon. Ce sont eux qui vont capturer les débris solides et les amener non pas dans le réservoir d’eau sale, mais dans un tiroir dédié, toujours dans la tête de lavage.
En haut du manche, la poignée très ergonomique accueille deux boutons. Le premier pour allumer l’appareil et le second pour basculer dans le mode de puissance maximale. Un petit écran circulaire en couleurs affiche l’autonomie restante, le niveau de puissance et quelques messages. Un petit bouton gris permet de faire défiler les différents menus pour, par exemple, choisir le français parmi les langues prises en charge, mais aussi pour choisir l’intensité du lavage. Le WashG1 n’est pas à proprement parler un produit connecté. Il est simplement possible de l’enregistrer dans l’application par le biais d’un QR Code pour accéder à des tutoriels vidéo et initialiser sa période de garantie.
L’ensemble pèse 4,9 kg sans compter le litre d’eau du réservoir. Ce n’est pas ce qui se fait de plus léger sur le marché.
L’élixir miraculeux de Dyson ?
Pour notre test, la marque nous a fourni une bouteille de sa solution de nettoyage. Dans un joli récipient bleu, nous trouvons donc 0,5 l de ce précieux liquide qui entend offrir une capacité à nettoyer en profondeur votre sol, tout en ne se montrant pas dangereux pour les animaux domestiques et les enfants grâce à l’absence de produits chimiques. Pour cela, le produit combine 7 souches de probiotiques qui vont travailler de concert pour décomposer les particules organiques et le gras tout en éliminant les mauvaises odeurs. Cette formulation spécifique non moussante est optimisée pour les appareils de la marque et pour le nettoyage des rouleaux. L’idée est aussi de limiter l’apparition des mauvaises odeurs dans le réservoir d’eau sale et dans la microfibre des rouleaux principaux. Dyson indique un dosage optimal de 20 ml pour le litre d’eau propre du réservoir.
Un lavage convaincant et facile
Une fois le réservoir rempli et la dose de la solution Dyson ajoutée à l’eau propre, nous plaçons le WashG1 sur sa station pour qu’il achève sa charge. Nous voilà parés pour lancer un premier nettoyage sur un sol carrelé fréquemment traversé par notre gros poilu. Le laveur propose trois intensités accessibles depuis l’écran intégré, des réglages qui font varier le volume d’eau mis en œuvre. S’ajoute à cela, un quatrième mode, nommé Boost, qui dispose d’un bouton dédié qu’il faut constamment maintenir pressé. Une option un peu déroutante à vrai dire. Pour notre part, nous optons pour le mode 3.
Premier constat, le Dyson WashG1 est très facile à manier grâce à l’excellente gestion de l’assistance produite par sa tête motorisée. L’appareil avance à votre rythme et il affiche une maniabilité très agréable. La hauteur de sa tête demeure raisonnable et il est possible de laver sous bon nombre de meubles, du moins sur une partie de la surface qu’ils recouvrent. Il est possible pour cela d’utiliser le WashG1 à plat. La poignée est confortable et les commandes tombent naturellement sous les doigts : le savoir-faire de Dyson en matière d’ergonomie n’est plus à démontrer.
L’efficacité de lavage est également au rendez-vous. L’appareil est venu à bout de la plupart des tâches que nous lui avons demandé de faire disparaître, y compris celles que nous avons laissées sécher plusieurs heures. Les difficultés proviennent sans surprise des tâches grasses, mais au bout de 4 ou 5 passages, elles ont été nettoyées par le laveur de sols de Dyson. Il demeure difficile pour nous de juger de la part prise dans cette efficacité par le produit lavant Dyson. En tout cas, il laisse une odeur agréable, mais discrète. Pour les bordures, il faut garder en tête que les rouleaux affleurent bien à droite de la tête mais pas à gauche. Une architecture asymétrique qui est rapidement assimilée.
Évidemment, il ne s’agit pas là d’un véritable aspirateur, d’ailleurs, la marque conseille d’aspirer le sol avant le passage du WashG1. Cependant, force est de constater que celui-ci est parvenu à attraper des miettes oubliées sans trop de mal. Elles se retrouvent piégées dans le petit conteneur rouge de la tête lavante.
Le mode Boost utilise beaucoup d’eau, ce qui réduit mécaniquement la surface que le WashG1 est capable de laver. Le sol demeure alors assez mouillé, attention de ne pas glisser. Les rouleaux tourneraient également légèrement plus vite. Cependant, ce mode ne se montre pas franchement plus bruyant que les autres. Il faut dire aussi que le laveur Dyson n’est pas des plus discrets. Rien d’insurmontable, rassurez-vous.
Un entretien simple et plutôt efficace
Le moment redouté arrive : nettoyer l’appareil pour éviter notamment l’arrivée des mauvaises odeurs. En vidant l’eau sale, nous n’avons vu la moindre particule solide, preuve de l’efficacité du système de récupération évoqué plus haut. Cela permet de la vider dans un évier sans crainte de le boucher. Un petit rinçage à l’eau claire et c’est reparti. La cassette recueillant les particules solides réclame un peu plus de travail et de précaution au moment de l’extraire de son logement sous peine de voir son contenu s’échapper. Ensuite, il faut enlever à la main les déchets et passer le tout sous un jet puissant pour un résultat impeccable. Les rouleaux bénéficient d’un traitement de faveur avec un nettoyage automatique sur la station.
Le système est plutôt rudimentaire et s’apparente plus à un simple rinçage qu’à un véritable nettoyage : point de picots pour désincruster la saleté, ni de lavage à l’eau chaude ou encore de séchage à l’air chaud. Néanmoins, après deux semaines d’utilisation intensive, les deux rouleaux microfibre ont encore belle allure. Une bonne surprise qui ne vous exonérera cependant pas d’un lavage mensuel avec de l’eau chaude et un peu d’huile de coude. De même, un lavage approfondi avec un peu de vinaigre ménager dilué des réservoirs d’eau peut être nécessaire, surtout si votre eau est particulièrement calcaire.
Une autonomie à la hauteur
L’autonomie du Dyson WashG1 est limitée par la capacité de sa batterie, mais aussi par celle de ses réservoirs. En moyenne, nous avons pu utiliser l’appareil entre 35 et 37 minutes, un temps qui correspond parfaitement à celui donné par la marque anglaise. Le mode Max va consommer beaucoup plus d’eau et, en une dizaine de minutes, le réservoir est vide, imposant alors un passage au stand. Quant à la surface potentiellement traitable, elle dépend de beaucoup trop de facteurs pour que nous puissions confirmer ou infirmer les 290 m2 annoncés par Dyson. Dans notre cas, nous ne lavons pas la maison dans son entièreté, mais pièce par pièce. Nous n’avons donc pas été gênés par la question de l’autonomie, sauf une fois où le WashG1 avait eu raison de son réservoir d’eau propre avant la fin du lavage, car nous avions abusé du mode Max.
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Aussi puissant et efficace soient-ils, les aspirateurs-laveurs et les laveurs de sols souffrent de leur procédure d’entretien très souvent contraignante. La raison principale est la non-séparation de l’eau sale et des particules solides. Les ingénieurs de la marque se sont creusé la tête pour aboutir à une solution efficace qui simplifie véritablement le quotidien. L’efficacité du lavage impressionne, tout comme la facilité d’utilisation. Tout semble avoir été pensé pour simplifier au maximum la vie des utilisateurs. Comme toujours chez Dyson, le tarif est élevé et c’est également valable pour la solution de lavage liquide aux probiotiques. Celle-ci nous a semblé au moins aussi efficace qu’un produit classique rempli d’actifs chimiques.
- Design travaillé
- Facilité d’utilisation
- Efficacité du lavage
- Position parking
- Maniabilité
- Entretien
- Tarif élevé
- Autonomie en eau pas exceptionnelle
- Mode Boost nécessitant un appui permanent sur le bouton dédié
















