Molotov.tv a du mal depuis plusieurs mois à trouver des investisseurs. Sa volonté de lever des fonds n'a pas encore connu un dénouement heureux, ni les autres options étudiées pour injecter de l'argent dans l'entreprise.  Le service se trouve donc au pied du mur selon le journal Les Echos.

Si Molotov connait une forte croissance en nombre d'utilisateurs, on ne peut en dire autant de ses finances qui ne seraient au beau fixe. Le bruit court depuis des mois que l'entreprise est dans une situation difficile, n'ayant pas encore réussi à atteindre un équilibre avec son modèle économique. Molotov va avoir besoin d'une injection de fonds pour continuer à exister, mais aussi pour financer son plan d’expansion à l’international.

Seulement, comme l'explique Les Echos dans l'un de ses récents papiers, toutes les tentatives de l'entreprise de lever des fonds ont échoué, ce qui la plonge dans une impasse.

Molotov.tv est-il condamné à la vente ?

C'est bien l'éventualité dont on parle depuis un moment, TF1, M6 et Orange ont tour à tour essayé de racheter Molotov mais aucune tentative n'a abouti, les co-fondateurs n'étant pas prêts à céder aussi facilement, allant jusqu'à affirmer il y a quelques mois que « personne n’a envie de vendre un arbre dont les fruits sont à peine sortis ». Pourtant d'après Les Echos, le groupe va bientôt avoir besoin d'argent. Alors que la levée de fonds peine à aboutir, d'autres options seraient envisagées.

France Télévision aurait récemment engagé des pourparlers avec Molotov en vue d’acquérir une partie de sa technologie pour un montant d’environ 40 millions d’euros; Cette technologie aurait permis au groupe audiovisuel d'en faire une de base pour son service numérique France.tv. Cet accord, comme le précise Les Echos, n'aurait pas concerné la plateforme Salto, le futur service de VOD de France Télévision, TF1 et M6.

Les Echos rapportent que d'autres acheteurs potentiels sont également intéressés par l'acquisition de Molotov. Orange, Altice ou encore Canal+ seraient toujours intéressés par une prise de participation dans l'entreprise. Mais rien de concret n'est à noter pour le moment.