La Poste propose désormais un porte-monnaie connecté baptisé Jaab, un boîtier à destination des jeunes de 8-14 ans qui permet de payer sans contact dans les commerces de proximité. Plus facile à contrôler pour les parents que du liquide : ils peuvent suivre les transactions via une application. 

La Poste lance son service Jaab, de la startup du même nom. Il s'agit d'un système de paiement sans contact destiné aux enfants et aux adolescents, permettant aux parents de contrôler les dépenses et aux jeunes de payer sans utiliser d'espèces ou de smartphone. L'enfant est en possession d'un petit boîtier personnalisable avec diverses coques, qui permet le paiement sans contact via une micro carte rechargée par les parents depuis leur compte bancaire. Ces derniers peuvent suivre le détail des transactions via une application mobile.

La Poste mise sur Jaab pour le paiement des plus jeunes

“Nous visons les 8-14 ans, les enfants qui n'ont pas encore un plein usage du smartphone”, explique Maxime Perdu, cofondateur de Jaab, dans des propos relayés par La Tribune. “Le plafond de rechargement se situe à 250 euros et il n'est pas possible de réaliser des achats en ligne. Jaab est dédié aux petits achats du quotidien”, précise-t-il. De quoi se payer un dessert à la boulangerie ou une revue chez le libraire, mais pas une PS4 sur Amazon donc.

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Une version bêta de Jaab est en test depuis septembre 2018 déjà. 300 familles ont pu en profiter. De quoi en tirer quelques conclusions. “50% des achats réalisés avec Jaab sont inférieurs à 6 euros. Et une grande partie s'effectue entre 12h et 13h et entre 16h et 17h, ce qui correspond aux sorties d'école”, ajoute Maxime Perdu, qui fait savoir que “30% des transactions s'effectuent dans les boulangeries ou les commerces de proximité”.

Le modèle économique définitif n'est pas encore fixé mais pour le lancement, le boîtier (porte-monnaie connecté) est commercialisé au prix de 30 euros. Ensuite, il faut souscrire à un abonnement de 1 euro par mois pour utiliser la plateforme. L'objectif est de convaincre 10 000 familles avant la fin de l'année 2019.