Test du Samsung Galaxy A51 : bien plus qu’un simple rafraîchissement
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Premier smartphone Samsung à voir le jour dans l'Hexagone en 2020, le Galaxy A51 se veut le digne successeur du A50, lequel profitait déjà de fonctionnalités et de capacités matérielles qui faisaient de lui l'un des meilleurs smartphones en milieu de gamme. Samsung avait-il besoin de mettre à jour son smartphone ou le A51 n'est-il finalement qu'un prétexte pour inonder le marché de nouveaux modèles ? Qu'apporte-t-il de vraiment innovant ? Un nouveau processeur ? Un nouveau processeur ? Des photos encore plus bluffantes ? Réponse dans notre test complet de l'appareil.
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A peine un an après avoir renouvelé sa gamme Galaxy A, Samsung revient à la charge avec une nouvelle série de smartphones d'entrée et de milieu de gamme. Si l’on attend encore l’officialisation des A31 et A41, les A51 et A71 ont d’ores et déjà été présentés par la marque. Le A51 est le premier des deux modèles à sortir en France et nous avons jeté dessus notre dévolu aussitôt reçu. L’autre, le A71, sera quant à lui commercialisé début février. Nous ne manquerons de le mettre lui aussi au banc d’essai dès que nous recevrons un exemplaire.
Mais revenons au A51. De prime abord, ce smartphone de milieu de gamme peut apparaître comme une simple mise à jour du Galaxy A50 que nous avons testé l’an passé. Son tarif évolue très peu, tout comme ses performances CPU. Néanmoins, il se distingue par quelques grosses nouveautés, à commencer par un nouveau design frontal et dorsal, un écran plus grand, un quatrième capteur photo et bien entendu un nouveau processeur. Reste à savoir si tous ces ingrédients peuvent constituer un acte d’achat, ou s’il n’est pas préférable de se tourner du côté de la concurrence, voire s’orienter sur un modèle du même fabricant, mais un peu plus ancien et dont le prix aurait baissé entre temps. En route pour le test du Galaxy A51, donc !
Fiche technique
Fiche technique du Galaxy A51 | |
---|---|
Dimensions | 158,5 x 73,6 x 7,9 mm |
Poids | 169 g |
Ecran | 6,5 pouces Super AMOLED Full HD+ |
Définition | 2400 x 1080 pixels |
Photo | Arrière : 1 capteur 48 MP (f/2,0) + 12 MP (f/2,2) + 5 MP (f/2,4) + 5 MP (f/2,2) Avant : 1 capteur 32 MP (f/2,2) |
OS | Android 10.0 + One UI 2 |
Mémoire interne | 128 Go |
MicroSD | Oui |
Connectivité | Bluetooth 5.0, Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac, dual-band, WiFi Direct, hotspot |
NFC | Oui |
SoC | Exynos 9611 |
RAM | 4 GB |
Capteur d'empreintes | Oui, sous l'écran |
Reconnaissance faciale | Oui |
Résistance à l'eau | Non |
Batterie | 4000mAh |
Port de charge | USB 2.0 Type-C |
Recharge rapide | Oui, chargeur 15W |
Recharge Qi sans fil | Non |
Coloris | Blanc prismatique, bleu prismatique et noir prismatique |
Prix | 379 euros |
Design et prise en main
Si l’évolution entre le Galaxy A50 et le A51 n’est pas si flagrante au premier coup d’œil, l’appareil profite néanmoins de quelques innovations majeures en termes de design. À l’arrière, on ne trouve plus 3 capteurs photo logés dans un petit module tout en longueur. Samsung a fait le choix de disposer ses capteurs dans un emplacement plus volumineux, afin d’accueillir à la fois un 4e capteur, mais également le flash. Le logo Samsung a quant à lui été déplacé vers le bas, mais c’est surtout l’apparition de formes géométriques que l’on remarque le plus quand on juxtapose les Galaxy A50 et Galaxy A51. Les formes en question étant parcourues de petites lignes verticales, elles captent et diffusent une lumière arc-en-ciel en fonction de l’inclinaison de l’appareil, comme le montre la photo ci-dessous.
Il en résulte une coque dorsale assez réussie qui, sans être tape-à-l’œil, offre un effet classieux, discret et du plus bel effet. Bien évidemment, les traces de doigt sont inévitables, mais le sujet est devenu tellement commun sur nos smartphones (rares sont les modèles qui y échappent), que nous n’allons pas nous y attarder.Quant aux angles et aux bords arrondis de l’appareil, ils n’ont guère changé d’un modèle à l’autre. Les boutons de volume et de mise sous tension sont situés aux mêmes emplacements, tout comme le connecteur USB-C, la grille du haut-parleur et le port Jack (oui, il est toujours présent).
À l’avant, on dispose d’un écran de 6,5″, soit 0,1″ de plus que le A50. L’écran profite d’une définition de 1080 x 2400 pixels, contre 1080 x 2340 pixels pour le A50. Pas de quoi réellement changer la donne : Samsung ayant de nouveau opté pour un affichage Super AMOLED, on se retrouve encore une fois face à un affichage de très bonne facture. L’image est lumineuse, les couleurs ne « bavent » pas. En revanche, la surface d’affichage par rapport à la surface totale de l’appareil est un peu plus grande, dès lors que la bande noire du bas a subi une petite cure d’amaigrissement. Le capteur photo en frontal a lui aussi perdu quelques millimètres. Toujours logé en haut et au milieu de l’écran, celui-ci se présente désormais sous la forme d’un tout petit poinçon totalement détaché de la bordure noire de l’écran. Une fois l’écran allumé, difficile d’y prêter attention, tant le module fait preuve d’une petitesse et d’une discrétion absolues.
La prise en main du A51 est plutôt bonne. Le poids de l’appareil est de 169 grammes, ce qui le situe dans une bonne moyenne pour un smartphone de cette taille. Malgré ses dimensions, il tient aisément dans une poche de jean, même si à ce petit jeu, il reste préférable d’opter pour un modèle aux bords incurvés (mais le prix n’est pas le même non plus).
Performances et autonomie
C’est un Exynos 9611 et 4 Go de RAM qui assurent la puissance de l’appareil. On dispose également de 128 Go de stockage, ce qui constitue un point positif pour un smartphone à moins de 400 €. Pour mémoire, le A50 était lui aussi nanti de 4 Go de RAM, le minimum syndical aujourd’hui sur ce type de smartphone, mais son processeur n’était « qu’un » Exynos 9610. Observe-t-on de gros changements de performances entre les deux générations de SoC ?
Comme le montrent les benchmarks ci-dessus et ci-dessous, les performances de l'appareil sont relativement bonnes. On n'y gagne pas nécessairement en indice de performance par rapport au A50, mais le nouveau Exynos 9611 reste un SoC honorable. Il rivalise tranquillement avec le Kirin 710F, lequel équipe le Honor 9X, et d'après nos tests, il le surclasse même en 3D quand on compare les résultats obtenus à l'aide de 3D Mark .
L’autonomie de l’appareil est assurée à l’aide d’une batterie de 4000 mAh, laquelle bénéficie d’une recharge rapide 15W. Si cette puissance permet théoriquement d’assurer environ deux jours d’utilisation intensive à un smartphone, ce n’est pas toujours le cas, notamment à cause de la version de l’OS et de sa surcouche. Nous avons donc voulu vérifier si la batterie tenait réellement le choc. Rechargé à bloc, nous avons testé l’appareil dans diverses situations : nous visionné un programme streamé durant 1h/j, et avons fait de même avec le GPS et un jeu vidéo (Fortnite en l’occurrence). Bien entendu, nous ne sommes pas privés de consulter le Web plus d’une centaine de fois dans la journée, avons répondu à tous nos messages, avons passé des coups de fil à plusieurs reprises dans la journée (environ 1h30 au total). Alors qu’en résulte-t-il de l’autonomie de l’appareil ? Excellente, celle-ci est excellente. Après plus de 30 heures d’utilisation, il reste 39 % d’autonomie dans lda batterie. Ce qui signifie que l'appareil est capable de tenir deux jours sans rechigner. Comme nous venons tout juste de recevoir l'appareil, nous n'avons pas encore eu l'occasion de réaliser toute notre batterie de tests sur une semaine complète, mais nous ne manquerons pas de mettre à jour notre article dans les prochains jours.
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Environnement
En guise de système d’exploitation, on profite d’Android 10, couplé à la surcouche maison « One UI 2 ». Que l’on aime ou pas les surcouches des constructeurs, il faut bien reconnaître que l’environnement de Samsung est l’un des plus complets et les plus intuitifs qui soit à l’heure actuelle, et qu’on n’a pas grand-chose à lui reprocher. Et même quand on n’est pas spécialement fan des surcouches ou des forks, il y a toujours moyen, grâce aux multiples options de personnalisation de One UI, de revenir à un Android un peu plus « stock ».
Comme sur tous les smartphones Samsung, l’assistant Bixby Home est ici intégré à l’environnement. Il peut être appelé soit en faisant défiler l’écran d’accueil jusqu’à éteindre son extrême gauche, soit en maintenant la pression sur le bouton de mise sous tension. Au passage, notez que celui-ci ne peut être utilisé seul pour éteindre complètement ou redémarrer l’appareil : il est nécessaire de passer par le bouton du volet des raccourcis ou de maintenir la pression simultanée sur les boutons [Power] + [volume bas]. Alors, que dire de Bixby ? Certes, l’assistant gagne à chaque nouvelle version en efficacité et en fonctionnalités. Mais il est encore loin de pouvoir totalement remplacer Google Assistant, malgré tous les efforts de Samsung pour l’améliorer.
Audio
Le Galaxy A51 est pourvu d’un unique haut-parleur situé, comme à l’accoutumée, près de la prise USB-C. Le son mono qui en sort est correct, sans plus. Ne poussez surtout pas le volume au-delà de 35 ou 40% : le petit haut-parleur sature très rapidement, rendant les fréquences basses et aiguës difficilement distinguables les unes des autres, chaque instrument d’une piste musicale se mélangeant avec les autres dans une cacophonie qui vous fera regretter d’avoir oublié votre casque à la maison. En revanche, dès lors qu’on y connecte un casque, filaire ou non, l’appareil fait preuve d’une très bonne restitution audio. À l’instar de son prédécesseur, le A51 gère le Bluetooth 5.0 et le Dolby Atmos, ce qui lui permet d’offrir une écoute musicale satisfaisante.
Photo
Comme mentionné plus haut, le A51 dispose d’un quadruple capteur photo à l’arrière : un premier de 48 MP (le capteur principal), un deuxième de 12 MP (ultra grand-angle), un troisième de 5 MP (f/2.4) et un dernier, le petit nouveau de la bande, de 5 MP (f/2.2). Entre le A50 et le A51, le capteur principal passe donc de 25 MP à 48 MP, tandis qu’on gagne dans la foulée un capteur macro.
Les photos réalisées à l’aide du capteur principal sont belles, nettes et colorées, il n’y a rien à redire là-dessus. On notera une très légère proportion à survitaminer la balance colorimétrique, mais cela se remarque à peine et ce n'est pas systématique. Comme à chaque fois que nous testons un nouveau smartphone, nous avons également éprouvé l'optimiseur de scène. Et comme chaque fois, nous n'avons pas noté de différence réellement pertinente entre le cliché pris à l'aide de cet optimiseur et sans lui.
Le zoom numérique x8 se révèle inefficace quand il est poussé à son maximum. Le niveau de contraste est bien trop élevé, tandis que les objets subissent une sorte de détourage du plus mauvais effet. En clair, ça pixellise à fond. Mieux vaut l’utiliser en x2 ou prendre une photo sans zoom et effectuer ensuite l’opération à l’aide d’une application de retouche. Le résultat sera quand même meilleur.
Les photos en mode macro nécessitent de s’approcher au maximum du sujet. Sans devoir nécessairement « coller » le capteur sur le sujet que l’on souhaite prendre en photo, il est indispensable de se caler à 1 ou 2 centimètres de ce dernier. Le résultat est assez saisissant. On regrettera juste un petit défaut, mais qui tient à l’interface. Le mode macro n’est pas directement accessible depuis les boutons principaux de l’interface. On y trouve seulement des raccourcis vers le mode portrait, le mode photo et l’enregistrement vidéo. Pour accéder au mode macro ou au mode nocturne, entre autres, il convient de cliquer sur l’option « Plus ». Pour gagner en rapidité, on aurait aimé que tout soit disponible dès l’écran d’accueil de l’application Photo, même si cela peut sembler un détail.
A l’avant, on dispose d’un capteur à selfie de 32 MP (f/2.2). Le mode portrait, réglé par défaut sur 5, nécessite un petit ajustement vers le bas (à 2 ou 3). Dans le cas contraire, l’effet Bokeh est trop prononcé et les cheveux d’une personne sont trop floutés.
Alors, est-ce l’affaire de l’année ?
L’appareil est livré dans 3 coloris : blanc prismatique, bleu prismatique et noir prismatique. C’est ce dernier modèle que nous avons eu entre les mains. Accessible dès à présent, le A51 s’affiche au prix de 379 €. C’est 30 € de plus que le A50 à sa sortie. Cette différence se justifie-t-elle ? Non si on s’attache seulement à l’aspect « puissance » du smartphone. En revanche, il est indéniable que l’appareil gagne en esthétisme avec son tout petit poinçon destiné à accueillir le capteur selfie, son dos strié ou encore son nouveau capteur macro. Le A51, malgré défauts indéniables, dispose de tout un attirail de capacités matérielles et de fonctionnalités qui le rendent attrayant.
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Le A51 est un smartphone qui, malgré quelques petits défauts, tient décidément la route. L'appareil dispose de tout ce qu'il faut en matière de performances, de design, de prises de vue... Bref, si vous cherchez un appareil à moins de 400 €, il constitue un excellent choix. On aurait cependant aimé que Samsung conserve le prix du A50, voire qu'il le revoie à la baisse, car la concurrence est rude dans cette gamme de prix.
- Le design (frontal et dorsal)
- Le tout petit poinçon à l'avant
- L'autonomie
- Les performances et la capacité de stockage
- L'environnement
- Le zoom
- Le prix un peu élevé