Le Galaxy S10 est la nouvelle itération des flagship Samsung – un smartphone qui s'annonce déjà à même d'initier une nouvelle tendance, celle des écrans “à-trou-à-défaut-d'avoir-une-encoche”. Il y a quelques mois, Samsung dévoilait en effet ses prochaines générations d'écrans. Le constructeur fait face à un problème de taille : l'ensemble de la concurrence pousse les limites des bordures vers leur disparition totale. Or la plupart ont eu jusqu'ici recours à une solution initiée par Apple et son iPhone X, l'encoche. Un mal nécessaire, dirons certains, puisqu'il a permis à la pomme et à de nombreux constructeurs de proposer des écrans plus grands dans un format étonnamment compact, sans attendre l'arrivée d'autres technologies qui permettraient de mettre tous les capteurs sous la dalle.

Mais l'encoche a un défaut : elle barre la vue, en particulier sur les vidéos en plein écran. Et si certains disent ne plus la remarquer, pour d'autres, elle les conduit à réduire la place que la vidéo peut prendre à l'écran, ce qui revient à rajouter deux épaisses “bordures” de part et d'autre du contenu. Certains constructeurs comme Xiaomi, Vivo ou plus récemment Lenovo ont choisi de simplifier l'écran en proposant une immense dalle et des capteurs cachés dans le corps du smartphone que l'on peut faire sortir via un système coulissant. Samsung prend ici une autre voie, différente – son écran Infinity-O arbore un simple trou (double sur le S10+) pour laisser jour au capteur photo.

Il reste visible sur les vidéos en plein écran, mais son empreinte visuelle est réduite à sa plus simple expression. Cet écran et son capteur d'empreintes intégré s'accompagnent de performances au top à base d'Exynos 9810 – un analogue du Snapdragon 855 – jusqu'à 1 To de mémoire de stockage interne UFS 3.0, 8 Go de RAM, et une batterie 3400 mAh. Il est disponible depuis le 8 mars 2019 dans les coloris noir, blanc et vert entre 909 et 1159 € en fonction des variantes.