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Des pirates ont rendu les transports en commun de San Francisco totalement gratuits
Hacktivisme ou simple piratage pour le fun ? On ne saurait le dire, mais les transports en commun de la ville de San Francisco ont connu une crise énorme le 25 novembre alors que plus de 2000 ordinateurs utilisés pour la gestion monétaire de leurs services de transports en commun ont été victime d'un ransomware. La ville a donc été obligée de les rendre gratuits au cours de l'attaque.
Le piratage est désormais le mal de notre siècle alors que le numérique se répand dans tous les usages. Tout est désormais à la portée des pirates, d'autant plus qu'aucun système n'est véritablement hermétique : toute protection est cassable, pour peu que l'on s'y attarde.
C'est pourquoi désormais, les entreprises organisent leurs propres concours de piratage, afin de renforcer au mieux leurs protections. Une leçon qu'aurait dû tirer également l'agence de transports en commun de San Francisco.
En effet, les infrastructures de la ville ont subi une attaque d'ampleur le 25 novembre, lors de laquelle plus de 2000 ordinateurs reliés au système de paiement des transports en commun de la ville ont été victime d'un ransomware leur réclamant 100 bitcoins pour reprendre le contrôle.
Apparently the SF Muni fell victim to ransomware last night #sanfrancisco #infosec pic.twitter.com/E1OVQpAAzY
— Colin Heilbut (@ColinHeilbut) 26 novembre 2016
Uh Oh:
‘You Hacked’ appears at #SFMuni stations as fare payment system crashes https://t.co/VgvTFQfenS pic.twitter.com/VsYff5uA1t— Joe Fitz Rodriguez (@FitzTheReporter) 26 novembre 2016
Et oui, il n'y a pas que les abonnés Free qui sont ciblés par les ransomwares ! Les pirates ont apparemment utilisé le virus HDDCryptor pour réussir leur coup. La ville n'a pas eu d'autres choix que de rendre l'intégralité de ses transports gratuits le temps de réparer les dégâts causés par ces pirates, qui n'ont toujours pas été identifiés.
Ceux-ci ont toutefois déclaré que le réseau ciblé était très ouvert et facile à pirater, mais que la ville n'avait pas répondu à leur demande de rançon.