Orange estime que la France a accumulé un an et demi de retard sur le déploiement de la 5G. L’opérateur historique regrette que des élus cherchent à freiner le déploiement du réseau en agitant des préoccupations écologiques et sanitaires sans…
Orange ne cédera pas aux menaces lancées par TF1
Orange a officialisé le fait qu'il ne céderait pas aux menaces lancées par le groupe TF1, qui entend fermer l'accès à ses services sous peu s'il ne reçoit pas une compensation supérieure pour la diffusion de son signal sur le net. Le géant français des télécoms n'entend pas écouter le géant télévisuel, mais plutôt se baser sur une stratégie de contenu héritée du web.
L'arrivée du haut débit sur internet aura poussé de nombreux services à naître. Alors que nos vieux modems 56k forcés le web à n'être qu'une somme de diverses pages de texte, le haut débit lui aura fait connaître une dimension nouvelle où la vidéo est désormais omniprésente.
Bien évidemment, cela n'a pas nécessairement plu à la télévision classique de nos parents. La montée des plateformes comme YouTube aura poussé un changement profond : les jeunes passent par internet pour regarder la TV désormais.
Orange ne cédera pas face à TF1
TF1 n'aime pas régler ses factures pour ce type précis d'utilisation. Aussi, le groupe a commencé à menacer ses partenaires de couper l'accès à ses chaînes si ceux-ci n'acceptaient pas de payer plus cher pour y accéder.
Dans ce contexte, un porte-parole d'Orange a indiqué à nos confrères de Next Inpact que l'opérateur n'avait pas pour intention de bouger le petit doigt. Il a déclaré :
“Orange n’envisage pas de rémunérer la distribution d’une chaîne TNT gratuite, mais continuera à rechercher avec ses partenaires de nouveaux services créateurs de valeur au bénéfice de l'ensemble des acteurs“.
La réponse est simple : vous êtes gratuits, ne vous plaignez pas. Puis : de toute façon, nous cherchons à innover dans nos contenus.
Dans notre jargon, on sera tenté d'appeler ça un tacle tranquille. Il faut dire qu'alors qu'Orange parlait de la création d'un Netflix à la française, et se prépare même à lancer sa propre banque numérique, l'opérateur ne semble pas vraiment intéressé par l'idée de continuer de supporter d'anciens modèles ayant aujourd'hui du mal à tenir la cadence.