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Non Google n’abuse pas de sa position dominante car son moteur de recherche est gratuit
Accusé d'abus de position dominante par la Commission Européenne, Google se défend aujourd'hui en invoquant la gratuité de son moteur de recherche. L'organe exécutif de l'Union européenne l'entendra-t-il de cette oreille ?
Après lui avoir tenu tête une première fois en Août, Google répond aujourd'hui aux griefs de la Commission Européenne. Pour rappel, il est reproché au géant américain d'utiliser son moteur de recherche pour mettre en avant ses produits et services au détriment de ceux de ses concurrents puisque ce sont eux qui s'affichent en premier.
Pourtant pour Google, cette accusation est sans fondement, tout simplement parce que son moteur de recherche est gratuit, un élément que, d'après lui, le régulateur n'a pas pris en considération. Or comme le service est gratuit, la filiale d'Alphabet considère qu'il n'est pas lié à ses utilisateurs par une relation commerciale et ne peut donc pas être accusé d'abus de position dominante.
Un argument qui a néanmoins peu de chances de convaincre la Commission Européenne et pour plusieurs raisons. D'abord parce que même si le service est gratuit en apparence parce que l'utilisateur ne paye pas pour l'utiliser, l'est-il vraiment ? Pas tout à fait car il y a bien monétisation, notamment avec les données collectées auprès des utilisateurs. En outre, la société avait déjà avancé cet argument pour Google Maps en 2012 et n'était pas parvenue à convaincre le Tribunal de Paris.
En août dernier, Google niait déjà abuser de sa position dominante et affirmait même offrir des opportunités à ses concurrents. Aujourd'hui, le géant américain continue de se défendre face à la Commission Européenne et va même jusqu'à remettre en question la validité de ses accusations. A noter que l'enquête en question dure depuis maintenant 5 ans et que Google risque une amende de 6 milliards d'euros.