La 5G se déploie lentement mais sûrement à travers toute la France. L’opérateur a lancé une carte interactive afin de constater l’avancée du réseau. Une fonctionnalité bien utile, repérée par nos confrères d’Univers Freebox. On constate ainsi que c’est la…
Free : malgré un trimestre “exécrable”, l’opérateur n’envisage pas d’être racheté
Free n'est pas ouvert à une éventuelle offre de rachat ou de fusion, malgré des résultats trimestriels catastrophiques, assure le directeur général d'Iliad. L'opérateur de Xavier Niel estime par contre que le rachat de SFR par Bouygues Télécom reste un scénario plausible.
Ce mardi 4 septembre 2018, Free a publié des résultats trimestriels alarmants. Au cours du deuxième trimestre de l'année, Free Mobile a perdu 200 000 abonnés aux forfaits low cost. Même son de cloche sur le fixe, où Free a perdu 28 000 abonnés. Xavier Niel, fondateur de Free, a qualifié ce trimestre “d'exécrable”.
Free estime plutôt que Bouygues Télécom pourrait racheter SFR
Malgré ces résultats en berne, Free n'envisage pas de jouer un rôle prépondérant dans la consolidation des télécoms, qui devrait avoir lieu en 2019 d'après Stéphane Richard, le PDG d'Orange, et Martin Bouygues, le dirigeant de Bouygues Télécom.
Pour Thomas Reynaud, directeur général d'Iliad, la maison mère de Free, le télécom a pour objectif de rester un acteur indépendant du marché, rapporte Univers Freebox. Le retour à 3 opérateurs ne concerne pas directement Free, malgré la concurrence acharnée qui règne sur les forfaits low cost. “Si Free devait disparaître du marché, ce serait un échec pour nous” estimait récemment Sebastien Soriano, président de l'Arcep.
“Un scénario de rapprochement entre SFR et Bouygues Telecom apparait comme probable” souligne Thomas Reynaud. En mai dernier, Martin Bouygues a d'ailleurs fait une offre de rachat à Patrick Drahi, PDG de SFR. Aux dernières nouvelles, les discussions n'ont pas trouvé suite.
Pour Free, la consolidation des télécoms viendra donc plutôt de ses deux rivaux. Le directeur général d'Iliad s'est même dit prêt à faciliter les négociations entre les deux opérateurs. Même son de cloche du côté de Stéphane Richard, qui assure qu'Orange n'est pas non plus ouvert à un quelconque rapprochement.