A
Anonymous
- #1
En attendant les photos un petit récit de ma 1ere journée au Lofoten, je me suis testé à l'écriture, alors à vos critiques 
Tur til Lofoten, kapittel 1 (Voyage aux Lofoten, Chapitre 1)
Le réveil sonna à 4h15 ce matin là, il annonçait l’aube du mois de Juin, mais aussi le départ de notre voyage. Très motivés nous nous dépêchons de prendre une douche rapide pour nous réveiller. Un verre de jus d’orange et deux tartines, le sac préparé la veille sur le dos et nous enfourchons déjà nos vélos en direction de la gare. Le soleil déjà levé depuis une bonne heure épousait les toitures des maisons et le remous de la rivière. Nous passons déjà l’église du village avec son cimetière en contre bas, avant de traverser l’unique pont du village.
Les rues désertes rendant ce réveil matinal plus doux et accueillant. Dans quelques heures la rue principale sera animée par les villageois se rendant au travail, après avoir bu un café au Circa, ce petit bar charmant avec ses tables au soleil. Pas le temps de s’attarder, avec mon colocataire français nous rejoignons nos 4 autres compagnons de voyage. Le train pars dans seulement 5 minutes, juste assez pour prendre nos billets aux distributeurs automatiques. Un signe au conducteur lui demander de nous attendre le temps de passer sous les rails pour atteindre le quai numéro 3.
Il est 4h53, les portes se ferment, le train démarre, nous arriverons à Oslo aux alentours de 7h. Je ferme alors les yeux le temps du trajet, afin de rattraper la courte nuit. La tête reposée sur la vitre, emmitouflé dans ma veste a col fourrure acheté avec ma mère il y a quelques temps, je me laisse bercé par les allers retours des roues sur les rails. La musique dans les oreilles, pour ne pas entendre les annonces des gares de transit. Soudain je sens une main dans mes cheveux on arrivait déjà à l’aéroport, je m’étais endormi. Le temps de sortir du train, prendre sur la gauche les escalators et redécouvrir cet aéroport international. Il été encore tôt ce matin là, mais cet aéroport ne dors jamais, déjà l’attente pour le retrait des billets. Sélection des places dans l’avion, puis enregistrement des bagages.
Nous nous précipitons alors vers les portiques de sécurité pour passer dans la zone d’embarcation. Certains avaient oublié leurs bouteilles, et se sont forcés à les finir avant de traverser la zone. Il nous reste encore 45 minutes avant d’embarquer pour le cercle polaire à la porte 26. C’est assez de temps pour se diriger vers la section Duty Free en espérant pouvoir acheter une bouteille ou deux pour le voyage. Le temps de choisir une vodka et un wisky et nous voici à la caisse. On avait juste oublié un détail, le Duty Free est situé en zone international, impossible donc d’acheter nos bouteilles, et personnes n’à accepter de les acheter pour nous.
Nous voici donc revenant bredouille vers la zone d’embarcation. Arrivé au portique nous voici arrêter, car il est impossible de sortir de la zone internationale. Le temps de trouver les explications nécessaires en anglais, et nous comprenons que nous sommes dans la mauvaise section de l’aéroport, le vol part dans 10 minutes. Nous courrons jusqu’à la porte 46, empruntons les escaliers. En haut deux hommes de services reconnaissant que nous sommes perdus, nous indique rapidement le chemin de la sortie. Nous passons 3 couloirs et ressortons de l’aéroport par la zone des arrivées, nous revoici au point de départ. Plus que 8 minutes, le temps de repasser les zones de contrôles et de chercher cette fameuse porte 26.
Il est facile de distinguer l’humour sur le visage des personnels de l’aéroport nous voyant courir et précipiter à la recherche du temps qui cours. Nous passons de nouveaux les portiques de sécurité et les détecteurs de métaux. Cette fois ci nous prenons sur notre gauche, après le restaurant et les magasins de souvenirs nous voyons enfin le numéro 26 sur un grand panneau. L’embarquement avait un peu de retard, et la porte avait changé, c’était désormais la 28. Ce changement de dernière minute nous a surement sauvés, vérification du billet de vol, et nous voici dans l’avion. Cette fois ça y est, le voyage peu commencer. Fermeture de la porte, demi-tour, et nous nous retrouvons face à la grande ligne droite ou les avions décollent ici à la chaine. Le temps de regarder les notices de sécurités de mettre la musique et nous voici déjà au dessus de la couverture nuageuse qui s’est établie depuis plusieurs jours sur le sud de la Norvège. Après 1h de vol nous entamons notre descente. Le tapis nuageux avait disparu et on apercevait désormais à l’horizon le soleil sur les montagnes enneigées tombant à pic dans la mer de Norvège. Quelques instants plus tard nous touchons terre. L’avion n’était pas complet, et le débarquement fut très rapide. Nous récupérons sans aucun soucis nous bagages avant de nous rendre vers le comptoir de Europcar. Une fois les clés récupérées, nous sortons de cet aéroport et nous dirigeons vers les voitures que nous avons louées.
L’aéroport de Bodoe ne dispose que de deux pistes dont l’une d’elle est une piste militaire sur laquelle nous avons la chance d’apercevoir l’atterrissage d’un mirage 2000. Il me faut quelques secondes afin de reprendre mes esprits, et de sentir alors le soleil caresser mon visage. Un peu plus loin, deux Toyota Auris nous attendent. Après 2 mois sans avoir conduit une voiture, mon envie été trop pressante. Je pris tout de même le temps de vérifier l’état général des voitures, elles étaient parfaites. D’une simple pression sur la clé, j’admirai déjà la sensation d’une ouverture automatique. J’introduis avec plaisir la clé sur le contact, un demi tour, le compteur affichait seulement 209km. Je compris alors pourquoi les voitures étaient si intactes. Un quart de tour supplémentaire et le moteur démarre alors. Je suis obligé d’appuyer sur la pédale d’accélérateur afin d’entendre le moteur qui été si silencieux.
Le GPS activé, nous voici parti en direction de Narvik, quelques centaines de kilomètres plus à l’est afin de rentrer par les iles depuis le continent. Dès la sortie de Bodoe, nous observons des paysages éblouissant, au loin des montagnes enneigées et tout au prêt de nous la mer, les fjords et les lacs. La température est assez fraîche mais nous savons que les îles ont un climat particulier qui n’est pas si froid que sur le continent. Nous ne prenons pas trop de temps pour nous arrêter partout, sachant que nous repasserons par là au retour, il nous faut avant tout rejoindre notre auberge au plus vite. Après 2h de routes, nous trouvons un coin sympa peu fréquenté, au bord d’un fjord ou nous observons la marée haute sur les kilomètres de cotes alentours. En face de nous, au loin un petit village au bord du fjord dans lequel nous voyons un port de pêche. Derrière nous le bruit agréable d’une cascade. La chute d’eau été haute de plusieurs dizaines de mètres. Dans ces paysages on voit sur toutes les montagnes des cascades, vu la quantité de neige restant aux sommets cela ne nous surprend pas. Après avoir avalé quelques sandwiches, nous changeons de conducteur et poursuivons notre route. A chaque virage le paysage nous surprend. Il n’y a pas moyen de fermer l’œil tellement je suis émerveillé. Plus loin nous arrivons face à un ferry. Nous choisissons de couper court et de nous rendre au plus vite sur les îles, en raccourcissant le trajet. L’autre solution aurait été de passer par la Suède, mais le trajet aurai été d’autant plus long, même si sensationnel.
Après avoir débarqué a Lodingen, il ne nous reste plus que 170 km pour rejoindre le hameau de Maervoll. Les paysages ont légèrement changés. Les montagnes sont traversés pas des tunnels et les jonctions entre les iles se fait par des ponts. A chaque sorti de tunnel, le paysage est somptueux, comme sorti d’un livre de sciences fictions. Les routes longent les fjords, dans toutes les villes des cabanes rouges de pêcheurs appelés : Rorbu. Sur tous les Rorbuers des poissons séchés sont accrochés. C’est la saison. Tous les rorbuers sont rouges, montés sur pilotis ils ont presque tous leur propre quai pour accoster leur bateau. C’est maisons de pêcheurs construites en bois vont parfaitement avec le paysage. Seul le soleil n’est pas au rendez vous et nous ramène à la réalité. Il est 21h lorsque nous voyons enfin le panneau nous indiquant 8km restant avant notre destination.
Devant le Rorbu qui nous accueille nous rencontrons alors Knut, le propriétaire, avec sa barbe et ses cheveux gris, un homme légèrement courbé dans une combinaison orange. Très sympathique avec un très bon niveau d’anglais. Nous sommes les premiers touristes cette saison. La maison est froide, et nous allumons immédiatement le poêle a bois dans la salle commune ainsi que le chauffage du dortoir. Cette maison toute en bois vieille de 60 ans nous imprègne très bien de la manière dont vivent les pêcheurs ici pendant l’hiver. Depuis la fenêtre de la chambre nous avons une vue directe sur le fjord, ainsi que sur la montagne d’en face au sommet enneigé. Knut nous dis que aujourd’hui avant notre arrivé s’est passé quelque chose d’exceptionnel, c’est la première fois, depuis les 50 ans qu’il vit ici que ce se produit, des orques sont venus nagés juste devant la maison et ont fais plusieurs allez retour. Dans la même journée, un couple d’aigle royale a volé au dessus du rorbu. Notre enthousiasme est alors sans égal, et nous espérons revoir ce phénomène, même si cela ne s’était avant jamais produit.
Sans perdre une minute de plus nous nous mettons aux fourneaux. Riz au programme avec des steaks achetés au super marché. Le poisson ici est très cher, et on sortirait de notre budget. Quelques minutes plus tard l’alarme incendie se déclenche. Il va falloir prendre l’habitude, elle est très sensible et la fumée des steaks a suffit pour la déclencher. Nous finissons notre repas aux alentours de 23h30. Le ciel s’est un peu dégagé et je propose à la troupe d’aller trouver un endroit pour observer le non couché de soleil. Je fus surpris lorsque 4 d’entre eux refusèrent d’un non catégorique. Ceci ne nous empêcha pas, à moi et le dernier de l’équipe de prendre une voiture et de nous déplacer à 5 kilomètres de là, dans un village nommé Unnstad que nous découvrons à la sortie d’un tunnel encerclé par des montagnes et avec la mer à perte de vue. Nous ne pouvons nous empêcher de filmer cette scène.
Plus loin sur la plage nous trouvons un endroit parfait pour observer le non couché de soleil. Le rouge fusillant du soleil s’éparpillant dans les nuages sur l’horizon et cette ligne horizontale qu’il n’arrive pas à atteindre. Il est une heure du matin lorsque le soleil décide alors de remonter et nous de rentrer. Nous apprendrons le lendemain que nous avons observé en plus du couché de soleil une éclipse partielle de soleil. Cet alignement n’avait pas eu lieu ici depuis 24 ans.
Florian SPANO
Tur til Lofoten, kapittel 1 (Voyage aux Lofoten, Chapitre 1)
Le réveil sonna à 4h15 ce matin là, il annonçait l’aube du mois de Juin, mais aussi le départ de notre voyage. Très motivés nous nous dépêchons de prendre une douche rapide pour nous réveiller. Un verre de jus d’orange et deux tartines, le sac préparé la veille sur le dos et nous enfourchons déjà nos vélos en direction de la gare. Le soleil déjà levé depuis une bonne heure épousait les toitures des maisons et le remous de la rivière. Nous passons déjà l’église du village avec son cimetière en contre bas, avant de traverser l’unique pont du village.
Les rues désertes rendant ce réveil matinal plus doux et accueillant. Dans quelques heures la rue principale sera animée par les villageois se rendant au travail, après avoir bu un café au Circa, ce petit bar charmant avec ses tables au soleil. Pas le temps de s’attarder, avec mon colocataire français nous rejoignons nos 4 autres compagnons de voyage. Le train pars dans seulement 5 minutes, juste assez pour prendre nos billets aux distributeurs automatiques. Un signe au conducteur lui demander de nous attendre le temps de passer sous les rails pour atteindre le quai numéro 3.
Il est 4h53, les portes se ferment, le train démarre, nous arriverons à Oslo aux alentours de 7h. Je ferme alors les yeux le temps du trajet, afin de rattraper la courte nuit. La tête reposée sur la vitre, emmitouflé dans ma veste a col fourrure acheté avec ma mère il y a quelques temps, je me laisse bercé par les allers retours des roues sur les rails. La musique dans les oreilles, pour ne pas entendre les annonces des gares de transit. Soudain je sens une main dans mes cheveux on arrivait déjà à l’aéroport, je m’étais endormi. Le temps de sortir du train, prendre sur la gauche les escalators et redécouvrir cet aéroport international. Il été encore tôt ce matin là, mais cet aéroport ne dors jamais, déjà l’attente pour le retrait des billets. Sélection des places dans l’avion, puis enregistrement des bagages.
Nous nous précipitons alors vers les portiques de sécurité pour passer dans la zone d’embarcation. Certains avaient oublié leurs bouteilles, et se sont forcés à les finir avant de traverser la zone. Il nous reste encore 45 minutes avant d’embarquer pour le cercle polaire à la porte 26. C’est assez de temps pour se diriger vers la section Duty Free en espérant pouvoir acheter une bouteille ou deux pour le voyage. Le temps de choisir une vodka et un wisky et nous voici à la caisse. On avait juste oublié un détail, le Duty Free est situé en zone international, impossible donc d’acheter nos bouteilles, et personnes n’à accepter de les acheter pour nous.
Nous voici donc revenant bredouille vers la zone d’embarcation. Arrivé au portique nous voici arrêter, car il est impossible de sortir de la zone internationale. Le temps de trouver les explications nécessaires en anglais, et nous comprenons que nous sommes dans la mauvaise section de l’aéroport, le vol part dans 10 minutes. Nous courrons jusqu’à la porte 46, empruntons les escaliers. En haut deux hommes de services reconnaissant que nous sommes perdus, nous indique rapidement le chemin de la sortie. Nous passons 3 couloirs et ressortons de l’aéroport par la zone des arrivées, nous revoici au point de départ. Plus que 8 minutes, le temps de repasser les zones de contrôles et de chercher cette fameuse porte 26.
Il est facile de distinguer l’humour sur le visage des personnels de l’aéroport nous voyant courir et précipiter à la recherche du temps qui cours. Nous passons de nouveaux les portiques de sécurité et les détecteurs de métaux. Cette fois ci nous prenons sur notre gauche, après le restaurant et les magasins de souvenirs nous voyons enfin le numéro 26 sur un grand panneau. L’embarquement avait un peu de retard, et la porte avait changé, c’était désormais la 28. Ce changement de dernière minute nous a surement sauvés, vérification du billet de vol, et nous voici dans l’avion. Cette fois ça y est, le voyage peu commencer. Fermeture de la porte, demi-tour, et nous nous retrouvons face à la grande ligne droite ou les avions décollent ici à la chaine. Le temps de regarder les notices de sécurités de mettre la musique et nous voici déjà au dessus de la couverture nuageuse qui s’est établie depuis plusieurs jours sur le sud de la Norvège. Après 1h de vol nous entamons notre descente. Le tapis nuageux avait disparu et on apercevait désormais à l’horizon le soleil sur les montagnes enneigées tombant à pic dans la mer de Norvège. Quelques instants plus tard nous touchons terre. L’avion n’était pas complet, et le débarquement fut très rapide. Nous récupérons sans aucun soucis nous bagages avant de nous rendre vers le comptoir de Europcar. Une fois les clés récupérées, nous sortons de cet aéroport et nous dirigeons vers les voitures que nous avons louées.
L’aéroport de Bodoe ne dispose que de deux pistes dont l’une d’elle est une piste militaire sur laquelle nous avons la chance d’apercevoir l’atterrissage d’un mirage 2000. Il me faut quelques secondes afin de reprendre mes esprits, et de sentir alors le soleil caresser mon visage. Un peu plus loin, deux Toyota Auris nous attendent. Après 2 mois sans avoir conduit une voiture, mon envie été trop pressante. Je pris tout de même le temps de vérifier l’état général des voitures, elles étaient parfaites. D’une simple pression sur la clé, j’admirai déjà la sensation d’une ouverture automatique. J’introduis avec plaisir la clé sur le contact, un demi tour, le compteur affichait seulement 209km. Je compris alors pourquoi les voitures étaient si intactes. Un quart de tour supplémentaire et le moteur démarre alors. Je suis obligé d’appuyer sur la pédale d’accélérateur afin d’entendre le moteur qui été si silencieux.
Le GPS activé, nous voici parti en direction de Narvik, quelques centaines de kilomètres plus à l’est afin de rentrer par les iles depuis le continent. Dès la sortie de Bodoe, nous observons des paysages éblouissant, au loin des montagnes enneigées et tout au prêt de nous la mer, les fjords et les lacs. La température est assez fraîche mais nous savons que les îles ont un climat particulier qui n’est pas si froid que sur le continent. Nous ne prenons pas trop de temps pour nous arrêter partout, sachant que nous repasserons par là au retour, il nous faut avant tout rejoindre notre auberge au plus vite. Après 2h de routes, nous trouvons un coin sympa peu fréquenté, au bord d’un fjord ou nous observons la marée haute sur les kilomètres de cotes alentours. En face de nous, au loin un petit village au bord du fjord dans lequel nous voyons un port de pêche. Derrière nous le bruit agréable d’une cascade. La chute d’eau été haute de plusieurs dizaines de mètres. Dans ces paysages on voit sur toutes les montagnes des cascades, vu la quantité de neige restant aux sommets cela ne nous surprend pas. Après avoir avalé quelques sandwiches, nous changeons de conducteur et poursuivons notre route. A chaque virage le paysage nous surprend. Il n’y a pas moyen de fermer l’œil tellement je suis émerveillé. Plus loin nous arrivons face à un ferry. Nous choisissons de couper court et de nous rendre au plus vite sur les îles, en raccourcissant le trajet. L’autre solution aurait été de passer par la Suède, mais le trajet aurai été d’autant plus long, même si sensationnel.
Après avoir débarqué a Lodingen, il ne nous reste plus que 170 km pour rejoindre le hameau de Maervoll. Les paysages ont légèrement changés. Les montagnes sont traversés pas des tunnels et les jonctions entre les iles se fait par des ponts. A chaque sorti de tunnel, le paysage est somptueux, comme sorti d’un livre de sciences fictions. Les routes longent les fjords, dans toutes les villes des cabanes rouges de pêcheurs appelés : Rorbu. Sur tous les Rorbuers des poissons séchés sont accrochés. C’est la saison. Tous les rorbuers sont rouges, montés sur pilotis ils ont presque tous leur propre quai pour accoster leur bateau. C’est maisons de pêcheurs construites en bois vont parfaitement avec le paysage. Seul le soleil n’est pas au rendez vous et nous ramène à la réalité. Il est 21h lorsque nous voyons enfin le panneau nous indiquant 8km restant avant notre destination.
Devant le Rorbu qui nous accueille nous rencontrons alors Knut, le propriétaire, avec sa barbe et ses cheveux gris, un homme légèrement courbé dans une combinaison orange. Très sympathique avec un très bon niveau d’anglais. Nous sommes les premiers touristes cette saison. La maison est froide, et nous allumons immédiatement le poêle a bois dans la salle commune ainsi que le chauffage du dortoir. Cette maison toute en bois vieille de 60 ans nous imprègne très bien de la manière dont vivent les pêcheurs ici pendant l’hiver. Depuis la fenêtre de la chambre nous avons une vue directe sur le fjord, ainsi que sur la montagne d’en face au sommet enneigé. Knut nous dis que aujourd’hui avant notre arrivé s’est passé quelque chose d’exceptionnel, c’est la première fois, depuis les 50 ans qu’il vit ici que ce se produit, des orques sont venus nagés juste devant la maison et ont fais plusieurs allez retour. Dans la même journée, un couple d’aigle royale a volé au dessus du rorbu. Notre enthousiasme est alors sans égal, et nous espérons revoir ce phénomène, même si cela ne s’était avant jamais produit.
Sans perdre une minute de plus nous nous mettons aux fourneaux. Riz au programme avec des steaks achetés au super marché. Le poisson ici est très cher, et on sortirait de notre budget. Quelques minutes plus tard l’alarme incendie se déclenche. Il va falloir prendre l’habitude, elle est très sensible et la fumée des steaks a suffit pour la déclencher. Nous finissons notre repas aux alentours de 23h30. Le ciel s’est un peu dégagé et je propose à la troupe d’aller trouver un endroit pour observer le non couché de soleil. Je fus surpris lorsque 4 d’entre eux refusèrent d’un non catégorique. Ceci ne nous empêcha pas, à moi et le dernier de l’équipe de prendre une voiture et de nous déplacer à 5 kilomètres de là, dans un village nommé Unnstad que nous découvrons à la sortie d’un tunnel encerclé par des montagnes et avec la mer à perte de vue. Nous ne pouvons nous empêcher de filmer cette scène.
Plus loin sur la plage nous trouvons un endroit parfait pour observer le non couché de soleil. Le rouge fusillant du soleil s’éparpillant dans les nuages sur l’horizon et cette ligne horizontale qu’il n’arrive pas à atteindre. Il est une heure du matin lorsque le soleil décide alors de remonter et nous de rentrer. Nous apprendrons le lendemain que nous avons observé en plus du couché de soleil une éclipse partielle de soleil. Cet alignement n’avait pas eu lieu ici depuis 24 ans.
Florian SPANO
