Déjà largement répandu en Chine, le paiement par reconnaissance faciale commence à se démocratiser dans certains pays, et notamment aux États-Unis. La technologie y fait des émules pour sa simplicité d’utilisation, sa fiabilité et la sécurité qu’elle offre en comparaison…
Antitrust : la Commission Européenne accepte les concessions de Google, pas ses concurrents
Dans le collimateur de la Commission Européenne depuis déjà plusieurs mois et accusé de concurrence déloyale sur le marché de la recherche et de la publicité en ligne, Google vient d’accepter de modifier la façon dont il affiche des annonces des concurrents au sein de ses résultats de recherche, leur assurant ainsi une visibilité égale avec les annonces de ses propres produits et services.
Pour rappel, la Commission Européenne avait ouvert une enquête à l’encontre de Google en 2010, après un dépôt de plainte pour concurrence déloyale de la part plus d’une douzaine de concurrents, parmi lesquels Microsoft et Yahoo qui jugeaient que leurs publicités payées étaient moins mises en évidences que celle de Google
Google trouve un accord avec la Commission Européenne
Suite au dépôt de cette proposition, le commissaire à la Commission, Joaquin Almunia, a accepté de renoncer aux amendes tant que les annonces des concurrents de la firme américaine seront aussi visibles que les siennes. Un accord auquel Google devra se tenir pendant une durée de cinq ans.
A noter tout de même que bien que Google soit parvenu à négocier avec la Commission Européenne pour cette affaire, le service de cartographie allemand, Euro-Cities, devrait néanmoins porter le différend qui l’oppose actuellement à la firme américaine devant le tribunal allemand. D’autres plaignants mettent toutefois en avant le fait que Joaquin Almunia ait accepté la proposition de Google sans les consulter au préalable.
D’autres acteurs considèrent en revanche que cet accord est une victoire de l'Union européenne contre une société technologie mondiale et majeure Au cours de la dernière décennie, Microsoft avait, pour sa part, reçu plusieurs amendes et des exigences similaires, l’UE ayant jugé que l’utilisation d’Internet Explorer comme navigateur par défaut était également une pratique anticoncurrentielle.
Parallèlement à cette affaire, on pouvait apprendre, pas plus tard qu’hier que Google venait d’écoper d’un redressement fiscal en France de l’ordre d’un milliard d’euros. N’hésitez pas à venir commenter ce sujet sur le forum.