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Cheese Challenge : ce défi peut laisser des séquelles psychiques à vos bébés
Le “Cheese Challenge”, ce nouveau défi où des adultes lancent un tranche de fromage sur le visage de leur bébé, fait le buzz sur les réseaux sociaux. Certains en rient, d’autres s’en émeuvent. Selon une pédopsychiatre, ce défi peut laisser des séquelles psychiques aux bébés.
Le “Cheese Challenge”, c’est le nouveau défi qui fait fureur sur les réseaux sociaux. Son principe est simple : des parents lancent une tranche de fromage au visage d’un bébé, filment leur réaction et envoient le tout sur les réseaux sociaux pour… rigoler.
Certains bébés rient, d’autres pleurent, certains sont tétanisés. Mais c’est drôle, paraît-il. Enfin pas pour tout le monde. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont les internautes dénonçant ce nouveau défi… étonnant. Pour Lisa Ouss, pédopsychiatre à Paris, le “Cheese Challenge” n’a rien de drôle, bien au contraire. S’il ne s’agit pas de maltraitance, elle explique à France Info que cette pratique peut laisser des séquelles psychiques aux bébés.
Un abus physique et émotionnel
Lisa Ouss s’inquiète du buzz autour du “Cheese Challenge”. Les parents ne semblent pas prendre la mesure de leur action. Pourtant, “n’importe qui à qui l’on enverrait quelque chose sur la figure trouverait que c’est une agression. Donc, c’est une agression”, estime-t-elle. Elle ajoute :
On voit bien que ce qui fait rire l’autre, c’est l’étonnement du bébé qui n’est pas capable de se défendre.
Les parents semblent croire que les bébés ne se rendent pas compte de ce qu’il se passe. Ils ont tort. Les bambins sont tout à fait en mesure de percevoir “une dimension incongrue de quelque chose qui n’est pas cohérent”.
Dans cette situation, il perçoit celui qui est censé le protéger et l’aimer comme un agresseur. Et si certains bébés rient, ce n’est pas une raison pour dédramatiser. Au contraire, s’ils rient, c’est parce que “c’est quelque chose à laquelle il sont habitués”. S’ils réagissent de cette manière, c’est “parce qu’ils ont compris que c’était la réaction qu’on attendait d’eux”. Et de conclure :
C’est de l’abus physique et émotionnel, qui devrait donner lieu à un signalement.