Bouygues Télécom augmente une nouvelle fois la facture de certains abonnés B&You. En échange de 40 Go de data supplémentaire, l’opérateur applique une hausse de prix de 3 euros à partir du 16 avril 2021. Malheureusement pour les clients Bouygues,…
Bouygues Telecom n’a plus le droit de déclarer qu’il est “N°1 en qualité d’accès à Internet”
Alors qu'il y a quelques jours, on pouvait apprendre que Free attaquait Bouygues Telecom, le sommant de cesser toute communication sur les points abordés dans la dernière étude de l'Arcep, voilà que ce dernier vient aujourd'hui de se faire rappeller à l'ordre par l'Arcep, en personne, pour avoir utilisé les résultats de la dernière étude de l'autorité de régulation des télécoms dans sa communication, s'auto-qualifiant ainsi de « N°1 en qualité d'accès à internet ».
Lorsque la dernière étude de l'Arcep avait été publiée, il y a 15 jours, Bouygues Telecom s'était alors empressé de mettre en avant sa qualité de « N°1 en qualité d'accès à internet ». Néanmoins, pour le régulateur, « l'étude n'a pas été conçue pour être exploitée commercialement par les opérateurs», pour la simple et bonne raison qu'il s'agit d'une version beta.
Voilà ce qu'a déclaré le porte parole de l'autorité de régulation, comme nous le rapporte aujourd'hui l'agence de presse Reuters :
Ces premiers résultats ne permettent pas, en particulier, de comparer globalement la qualité de service des fournisseurs d'accès à internet (…) Toute interprétation des données publiées dans ce premier rapport de synthèse doit être faite avec la plus grande prudence.
Une prudence dont visiblement l'opérateur n'a pas fait preuve puisque peu après la publication des résultats de l'étude, ce dernier mettait aussitôt en avant son statut de numéro un. Une pratique qui n'a pas été du goût de Free qui, moins d'une semaine plus tard, attaquait la communication de son concurrent :
A noter que la contre-attaque de Free n'est pas arrivée gratuitement puisque juste après la publication de l'étude, Bouygues Telecom attaquait alors son concurrent pour « pratiques commerciales trompeuses », l'accusant notamment d'avoir bridé le débit de ses abonnés avant la limite, afin de pouvoir pratiquer des tarifs plus bas que la concurrence.