SpaceX vient de pulvériser un nouveau record en mettant en orbite 143 satellites en un seul lancement de fusée Falcon 9. L’essentiel de ces satellites étaient des “cubesat” des satellites miniatures. La firme démontre ainsi sa capacité à casser encore…
Amazon : comment la firme décide de licencier un employé
Amazon est à nouveau au cœur d’une polémique liée aux conditions de travail dans ses entrepôts. L’entreprise scrute constamment les moindres faits et gestes de ses employés. Ça, on le savait déjà. Pour y arriver, elle utilise des logiciels spécifiques qui sont capables de décider tout seuls du licenciement d’un salarié.
Le site The verge a mis la main sur des documents qui montrent comment Amazon surveille ses employés avec des systèmes spécialement conçus pour non seulement les épier, mais aussi évaluer leur productivité. Les employés sont constamment sous le contrôle de dispositifs automatiques qui « génèrent des messages d’alerte en cas d’arrêt de travail ou de baisse de productivité sans l’intervention d’un superviseur humain ».
Comment Amazon licencie les employés peu productifs
Les logiciels sont même capables de décider du licenciement d’un travailleur de manière automatique. Dans une lettre signée l'année dernière par un avocat Amazon, l’entreprise admet volontiers avoir licencié « des centaines » d'employés dans un seul entrepôt entre août 2017 et septembre 2018. Il leur était reproché de ne pas être assez productifs.
Toujours selon The Verge, les quotas de production ou le nombre de paquets scannés peuvent atteindre 100 unités par heure. Ces informations concordent avec le reportage d’un journaliste britannique qui a enquêté l’année dernière sur les conditions de travail dans les entrepôts d’Amazon.
Il décrit un cadre infernal, allant jusqu’à affirmer que de nombreux employés urinent dans des bouteilles plutôt que de prendre des pauses pour aller aux toilettes, par peur de ne pas tenir leurs objectifs.
Il y a quelques jours, Jeff Bezos invitait ses concurrents à augmenter les salaires de leurs employés comme Amazon l’avait fait il y a quelques mois en faisant passer le salaire minimum à 15 euros. Mais force est de constater que dans les entrepôts de l’entreprise, les conditions de travail sont toujours aussi exécrables.