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Admission Post-Bac : la CNIL attaque le Ministère de l’Enseignement Supérieur
Le Ministère de l'Enseignement supérieur sortait il y a quelques années le site Admission Post-Bac ayant pour but de faciliter les démarches des jeunes diplômés afin de trouver l'école d'enseignement supérieur leur convenant. Toutefois, après quelques plaintes, la CNIL s'attaque à cette plateforme qui n'utilise que des algorithmes pour déterminer le futur de la jeunesse française.
Si le Bac pouvait, pour les anciennes générations, permettre l'obtention d'un travail et s'en sortir facilement, ce n'est plus vraiment le cas en 2017 où la spécialisation règne autant que les longues études. Pour trouver plus facilement des écoles supérieures, la plateforme Admission Post Bac avait été lancée par le Ministère de l'Enseignement Supérieur afin d'aider les jeunes à trouver leurs études.
Problème étant que celle-ci avait été vivement critiquée en 2016, date à laquelle la CNIL avait posé une première plainte. Aujourd'hui, la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés met en demeure le Ministère, qui n'a pas suivi ses recommandations, afin que des changements soient appliqués sur la plateforme.
Admission Post Bac est trop robotique selon la CNIL qui sévit
Le contentieux en question est dû au fait que la plateforme se base uniquement sur des algorithmes afin de conseiller les étudiants dans leurs recherches d'étude supérieure. Le fait est qu'une telle décision devrait intégrer une part d'humain selon la loi. La CNIL déclare ainsi :
“Aucune décision produisant des effets juridiques à l'égard d'une personne ne peut être prise sur le seul fondement d'un traitement automatisé de données destiné à définir le profil de l'intéressé ou à évaluer certains aspects de sa personnalité“.
Outre cela, il est également reproché à la plateforme un manque de transparence dans les données traitées et les algorithmes utilisés pour déterminer ces conseils. C'est pourquoi le Ministère de l'Enseignement supérieur est mis en demeure, et a désormais 3 mois pour revoir sa plateforme afin qu'elle respecte la loi Informatique et Libertés.