Des députés de la France Insoumise, dont notamment Jean-Luc Mélenchon, réclament un moratoire contre Starlink, le réseau Internet par satellite d’Elon Musk. L’objectif : bloquer le déploiement du service dans l’Hexagone. Starlink, le réseau Internet par satellites d’Elon Musk, sera-t-il…
Abus de position dominante : Google tient tête à la Commission européenne
La Commission européenne a adressé à l'entreprise Google une communication de griefs au mois d'avril dernier. La Commission reproche à Google d'effectuer des pratiques anticoncurrentielles et d'abuser de sa position dominante avec son comparateur de prix intégré au moteur de recherche. Hier, Google a nié en bloc.
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Que reproche la Commission européenne à Google exactement ? Tout simplement d'abuser de sa position de leader mondial de moteur de recherche (plus de 90% de parts de marché en Europe) pour imposer son service de comparateur de prix. La recherche automatique proposée par Google empêcherait à des concurrents tels que Kelkoo d'avoir une meilleur visibilité sur le web.
Google estime que les griefs retenus par la Commission européenne sont purement et simplement incorrects. Dans un article du blog de la firme, Kent Walker, vice-président et directeur juridique de Google écrit “Nous pensons que les conclusions préliminaires de la communication des griefs sont erronées, tant en ce qui concerne les faits, qu'en termes économiques ou juridiques”.
Pour sa défense, la firme américaine affirme en outre qu'elle donne davantage de choix pour les consommateurs européens. Google déclare également offrir des opportunités à ses concurrents. En dix ans, elle aurait donné plus de 20 milliards de clics gratuits aux agrégateurs de contenus. Pour Google, sa position dominante n'enterre donc pas les autres. Elle est même un moteur qui booste la concurrence. Son moteur maximiserait en effet la pertinence des recherches et trouverait les publicités les plus utiles aux utilisateurs.
Google semble assuré de sa victoire sur ce dossier. Ce point de vue devrait, d'après la firme, suffire à faire changer d'avis la Commission européenne. Celle-ci examinera cette réponse prochainement. Une audition devrait s'en suivre. L'entreprise américaine n'est pas intimidée, et affirme avoir “hâte de discuter de [sa] réponse avec la commission”.
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