Réseaux sociaux : des conséquences dramatiques sur la santé mentale des adolescents

Les réseaux sociaux font aujourd'hui partie intégrante du quotidien de tous. Les adolescents en sont particulièrement friands : Facebook, Twitter, Snapchat ou Instagram n'ont aucun secret pour eux. Lorsqu'elle est connectée à internet, la génération passe le plus clair de son temps sur les réseaux sociaux. Un quart d'entre eux serait même connectée constamment selon une étude Pew Research. Une pratique qui n'est pas sans effet pour leur santé mentale.

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Une nouvelle étude menée au Canada sur 750 lycéens et étudiants par l'agence de santé de la ville d'Ottawa a révélé les effets de la pratique des réseaux sociaux sur la santé mentale des adolescents. Les conclusions sont pour le moins inquiétantes.

Les adolescents qui sont sur les réseaux sociaux deux heures ou plus par jour ont de façon significative plus de chances d'avoir  une santé mentale fragile, d'être dans la détresse psychologie et d'avoir des pensées suicidaires.

L'étude précise néanmoins qu'il n'existe pas de lien de causalité entre la pratique continue des réseaux sociaux et une santé mentale dégradée. Pour faire simple, un adolescent qui a déjà une santé mentale fragile et qui utilise les réseaux sociaux à forte dose va s'enfoncer dans cette fragilité.

Chez un adolescent sain d'esprit, rien ne dit que sa santé mentale va se dégrader. Si tel est le cas, les réseaux sociaux à eux seuls ne suffisent pas à égratigner l'état psychologique d'un adolescent, mais ils peuvent y contribuer de manière significative.

D'ailleurs, le docteur Branda K. Wiederhold de l'Interactive Media Institute de San Diego (Califonie) explique les réseaux sociaux sont même de bons moyens d'identifier les adolescents en détresse psychologique :

Comme les adolescents sont sur ces sites, c'est l'endroit idéal pour ceux qui sont responsables de la santé publique pour atteindre et toucher cette population vulnérable.

L'agence de santé d'Ottawa explique même que les parents doivent être alertés par une utilisation trop poussée des réseaux sociaux de leurs enfants. C'est un signe selon elle de problèmes psychologiques chez l'adolescent.

Via


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