Pôle Emploi : certains chômeurs devront prouver qu’ils cherchent bien un emploi dans un “journal de bord numérique”

Pôle Emploi va expérimenter un nouveau “journal de bord numérique” où certains chômeurs devront reporter toutes leurs recherches d'emploi. Ce dispositif qui doit permettre à Pôle Emploi de mieux contrôler les inscrits sera expérimenté dès 2019 dans deux région avant peut-être une généralisation au niveau national. Jusqu'à présent en effet, les personnes en recherche d'emploi sont tenues d'actualiser leur situation tous les mois, mais pas de préciser le détail des offres auxquelles ils ont répondu.

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Crédit : Julien Faure/pôle emploi via Flickr

La ministre du Travail Muriel Pénicaud tenait il y a un peu plus d'une semaine une réunion avec les principales organisations syndicales autour de la réforme de l'assurance-chômage. Parmi les mesures proposées et discutées, une a de quoi retenir l'attention comme le relève le journal Le Monde : le gouvernement va en effet expérimenter un “journal de bord numérique” dans lequel les demandeurs d'emploi devront tous les mois inscrire le détail de leurs recherches d'emploi. L'expérimentation sera menée à la mi-2019 dans deux régions dont le nom n'a pas encore été arrêté.

Pôle Emploi : un “journal de bord numérique” devra être rempli par certains chômeurs pour prouver qu'ils sont bien en recherche active

Pour le moment en effet les demandeurs d'emploi doivent actualiser leur statut tous les mois soit par téléphone soit en se rendant dans une agence. Mais ils sont uniquement tenus de dire si ils sont toujours en recherche active ou ont trouvé un emploi. En contrepartie de ce nouveau système, nos confrères de France Info précisent que certaines sanctions seront allégées. Jusqu'ici par exemple, le fait de ne pas se rendre à un entretient avec un conseiller Pôle Emploi était sanctionné de deux mois de radiations.

La sanction ne sera plus que de deux semaines après la réforme. En outre il n'y aura plus de sanction en cas de refus de se soumettre à une visite médicale (actuellement la sanctions est de deux mois) ou de suivre une formation (15 jours). En outre, la question de l'“offre raisonnable d'emploi” dont la définition est aujourd'hui très contraignante pour le demandeur sera revue pour redonner la priorité au dialogue avec le conseiller.


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