Free Mobile : les dessous de son lancement chaotique enfin révélés

Lorsque Free Mobile a été lancé le 10 janvier 2012, rares ont été les personnes à pouvoir s'inscrire le jour-même. Il faut dire que l'attrait de l'offre a amené des milliers de visiteurs en même temps sur les serveurs de l'opérateur, qui a dû mettre son site hors-ligne pendant une bonne semaine. Aujourd'hui, nous découvrons pourquoi ce lancement fut aussi chaotique.

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En 2016, il est difficile de se rappeler de la grande époque durant laquelle la France ne disposait que de 3 opérateurs mobiles : SFR, Orange et Bouygues Telecom. L'arrivée de Free Mobile a en effet bouleversé cet écosystème bien installé avec un grand gagnant final : le consommateur.

On l'oublierait presque, mais les offres sans engagement offrant internet en illimité sont désormais légions grâce à celui-ci. Pourtant, sa naissance le 10 janvier 2012 fut un chaos sans pareil : site inaccessible, et offre mise en pause pendant une longue semaine en preuve.

Beaucoup supputaient que la seule raison était le succès de l'offre, faisant que des milliers de visiteurs tentaient d'accéder au site faisant tomber le serveur. 5 ans plus tard, nous apprenons les dessous de l'affaire grâce au verdict rendu en justice.

En effet, l'opérateur accusait son équipe d'ingénieur en charge du site, et particulièrement un développeur qui a pris sur lui d'en modifier le code quelques heures avant le lancement officiel. L'équipe a accepté une rupture conventionnelle, mais le développeur en question s'est battu argumentant que les serveurs étaient bien en cause et ne tournait qu'à 5% de leur capacité réelle.

Après un licenciement pour faute grave, il fait appel aux Prud'hommes. Aujourd'hui, la justice a statué que la faute revenait bien à Free, l'opérateur n'ayant pas réussi à fournir de preuves du supposé méfait du développeur qui touchera 27 000 d'indemnités et 13 000 euros de dommages et intérêts pour licenciement “sans cause réelle et sérieuse”.

Une tournure d'événement bien heureuse pour le développeur, qui aura su défendre son cas jusqu'au bout et gagner gain de cause 5 ans après les faits.


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